Description de la randonnée |
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Départ |
Saint Gilles : près de la barrière. Passer derrière le Lycée Agricole et se garer près de la barrière. |
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Propriétés |
Distance : 16 km Dénivelé : 650 m Carte IGN : 3718 OT Restauration : plusieurs possibilités à Wettolsheim : Restaurant Au Soleil, A la Ville de Colmar 03 89 79 63 74 , le Hagueneck 03 89 79 15 02, la Palette (gastronomique). |
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Remarques |
La montée au Pflixbourg est un peu raide mais elle offre une belle vue sur l'entrée de la vallée de Munster.
Du Hohlandsbourg on jouit d'une vue imprenable sur la plaine d'Alsace et le sentier de l'Ecureuil est très agréable.
La descente sur Wettolsheim ne présente pas de difficultés.
Le retour s'effectue à travers les vignes jusqu'à la Chapelle des Bois (non balisé) et ensuite par le Chemin de la Promenade qui domine Wintzenheim. |
Près de la barrière, emprunter le sentier (triangle bleu) qui mène au Pflixbourg. Rejoindre ensuite le Hohlandsbourg (rectangle jaune).
Regagner le Parking du Bas et le Lieu-dit Repos des Chasseurs près de l'étang Hertzog. Aller au Hagueneck par le chemin (croix bleue) et rejoindre Wettolsheim.
Revenir par le Hengst à la Chapelle des Bois (chemin non balisé).
Emprunter le sentier (losange rouge) qui permet de rejoindre la Chemin de la Promenade et Saint Gilles.
A propos du Pflixbourg
"L'année précise de la construction du château est inconnue. C'est sans doute l'oeuvre du Schultheiss (prévot) des Hohenstaufen Wölfelin au début du XIIIème siècle.
Le 17 mai 1220 déjà, l'empereur Frédric II, dans un acte établi à Haguenau, évoque le décès de « Fredericus Schovinburc noster ministerialis et procurator in Blickinsberg et in Alsatia ». Le château était un fief impérial qui faisait partie du baillage de Kaysersberg.
C'était vraisemblablement le siège du Landvogt (bailli) Conrad Wernher de Hattstatt dont l'épouse Stéphanie, née comtesse de Ferrette, est décédée dans le château le 23 septembre 1276.
Le 17 décembre 1280 le roi Rodolphe de Habsbourg nomma Conrad Wernher de Hattstatt son régisseur et lui accorda le château en fief... Au 3 septembre 1297, le roi Adolf confirma à son fils, Conrad Wernher le jeune, la possession du fief.
En 1298 le roi Adolf le transféra au seigneur de Ufenburg ; en 1316 Frédéric le Bel le confia au Bailli Otto de Ochsenstein ; en 1330 Louis de Bavière le donna en gage au roi Jean de Bohême.
Au XIVème siècle la possession passa au Bailli Steinung (1336), au comte palatin Rodolphe du Rhin (1349), à Hannemann de Giersberg (1375) puis à Urlrich de Hus. Après l'extinction de la lignée en 1433 le château fut transféré au vice chancelier de l'empereur Sigismond, Caspar Schlick qui le vendit à Smasmmann de Ribeaupierre en 1434...
Les Hattstatt voulant faire valoir des droits plus anciens sur le château, un différend les opposa aux Ribeaupierre. C'est au cours de ces querelles, au milieu du XVème siècle, que le château fut vraisemblablement détruit. … "
d'après Die Herren von Hattstatt und ihre Besitzungen : Auguste Scherlen 1908.
La dame blanche du Pflixbourg
"Rien ne semblait troubler la bonne entente entre le roi et Thibaut*. Rodolphe avait nommé un beau-frère du comte*, Conrad Werner de Hattstatt, "avoué", c'est-à-dire seigneur et administrateur des possessions de l'Empire en Haute-Alsace et Brisgau. Comme tel, il résidait dans la forteresse d'Empire de Pflixbourg dont les ruines gardent l'entrée de la vallée de Munster.
C'est là que sa femme, Stéphanie de Ferrette mourut le 23 septembre 1276. Elle fut enterrée dans l'église du célèbre couvent des Dominicaines d'Unterlinden à Colmar où une de ses filles brillait par sa vertu.
Son souvenir demeura vivant à travers les siècles car chaque année les moniales entendaient le 23 septembre son nom qui était inscrit à l'obituaire et recevaient ce jour là une pitance complétant leur menu ordinaire.
De tous les membres de la famille des Ferrette, elle a le rare privilège de survivre dans la légende, car elle revenait, paraît-il dans les couvents colmariens où les religieuses tremblaient au nom de la Dame blanche de Pflixbourg.
Aujourd'hui encore, elle est connue des paysans de la vallée de Munster. Conrad Werner devint un conseiller de Rodolphe...
* Thibaut de Ferrette.
Histoire des comtes de Ferrette : Christian Wilsdorf : 1991.
Siegfried de Gundolsheim
"Gundolsheim (de), famille noble de la Haute-Alsace qui tirait son nom d'un château construit au village de Gundolsheim, près de Rouffach. Le premier dont l'histoire fasse mention fut Sigefroi ou Sigfrid, prévôt impérial à Colmar en 1261, à la place de Jean Roesselmann.
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Destitué et déposé de sa charge, en 1281, par Othon III d'Ochsenstein, landvogt d'Alsace, à cause de nouveaux troubles qu'il ne cessait d'exciter, Sigefroi se retira dans son château de Hohlandsperg, un des châteaux les plus considérables d'Alsace, situé sur un mamelon de 634 m d'élévation, vis-à-vis de Colmar, dans les Vosges.
Dans cette forteresse, formant un vaste parallèlogramme, ceint de murs de près de Quatre mètres d'épaisseur, flanqués à chaque angle de tours rondes, massives, soudées par leur base à la roche de la montagne, il brava ouvertement le landvogt et lui refusa toute obéissance. Othon mit le siège devant le Château, s'en empara de vive force à l'aide des Colmariens, le 6 décembre 1281 et le pilla. Sigefroi fut assassiné en 1289 par un certain Susing soudoyé par le seigneur de Girsberg."
Edouard Sitzmann : Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace1909-1910
Gisant de Rodolphe de Habsbourg dans la cathédrale Speyer.
Lazare de Schwendi : la retraite du guerrier en Alsace.
"Schwendi, Lazare (de), homme de guerre et d'Etat, né dans le château de ce nom, au bord de la Roth, en Souabe. Un de ses ancètres suivit, en 1226, l'empereur Frédéric II en Terre Sainte.
Après de brillantes études à Bâle et à Strasbourg, il entra au service de Charles Quint qui l'employa dans ses guerres et dans ses négociations. L'action de Schwendi ne fut pas sans influence sur la soumission d'Augsbourg, d'Ulm et de Strasbourg après la guerre de Smalkalden. En 1548, pendant la diète d'Augsbourg, il fut chargé d'arrêter à Wissembourg, Sébastien Vogelsberger, qui, malgré les défenses de l'empereur, avait pris du service en France et qui, pour cette rébellion, eut la tête tranchée.
Il remplit les fonctions de commissaire impérial auprès de Maurice de Saxe, lors du siège de Magdebourg ; mais il ne parvint pas à pénétrer les desseins de ce prince contre l'empereur, et ses rapports contribuèrent à endormir sa vigilance. En 1552, il fut employé aux conférences de Linz et de Passau qui préparèrent la paix de religion. En 1553 Charles-Quint le nomma membre de son conseil pour les affaires d'Allemagne.
Schwendi prit part à toutes les campagnes en Allemagne, dans les Pays-Bas et en Hongrie. En 1557, il assista au siège de Saint-Quentin ; l'année suivante à la bataille de Gravelines. Il acquit toute la confiance de la reine Marie, gouvernante des Pays-Bas, et le roi d'Espagne lui fit une pension. En 1564, il fut nommé généralissime contre les Turcs et contre leur allié Jean-Sigismond de Zapolya. La guerre dura trois ans avec des succès divers ; en 1568, l'empereur et le sultan conclurent une trève de huit ans ; il suffit à la gloire de Schwendi d'avoir tenu en échec les armées de Soliman.
Il se retira alors en Alsace, où il avait acheté, en 1563, la seigneurie du Haut-Landsberg ; en 1573, il y joignit le baillage impérial de Kayserberg. Maximilien II et son successeur Rodolphe II eurent souvent recours à son expérience ; dans sa retraite il écrivit un petit traité latin : De bello contra Turcos gerendo. En 1574, à la demande de Maximilien II, il lui adressa un mémoire en Allemand sur le gouvernement du Saint Empire et sur la liberté des cultes : il a été publié en 1612 et inséré dans les recueils de Goldast et de Lunig. ...
Son esprit conciliant rendit Schwendi très-propre à terminer les différends de son voisinage. Il accomoda la ville de Munster avec l'abbaye Saint-Grégoire*, et quoique Dom Calmet prétende que l'abbé Adam de Holzapfel ne céda que "le poignard sur la gorge", cette transaction ne cessa point de régler les rapports ultérieurs des deux parties.
Schwendi avait épousé une fille du maréchal Boecklin de Boecklinsau, de qui il tenait le droit héréditaire de conférer des armoiries. Il mourut à Kirchhofen, le 28 Mai 1583, et fut enterré dans l'église de Kientzheim, où l'ont voit encore sa tombe, avec celle de son fils Guillaume. Par son testament, il nomma Strasbourg son exécuteur testamentaire et lui légua 10 000 fl. pour les études de jeunes gens pauvres. Son portrait a été gravé par Dom Custodis. "
* Traité de Kientzheim
Dictionnaire Biographique d'Alsace - Liste Préparatoire : 1869
Gravure : Custos Dominicus
Le séjour d'Alfieri à Wettolsheim
"La comtesse d'Albany partit de Rome au mois de juin 1784. Elle se dirigea d'abord vers le Tyrol : de là elle gagna l'Allemagne, puis l'Alsace. Arrivée à Colmar, un heureux hasard lui fit découvrir, non loin de cette ville, une retraite parfaitement assortie à ses goûts et à ses projets ; elle résolut d'y jeter l'ancre.
Cette retraite était le château de Wettolsheim*, appartenant alors à M. de Schauenbourg et qui est aujourd'hui la propriété de la famille Boehler. Le nom de Wettolsheim ne se trouve pas dans les Mémoires d'Alfieri, qui parle toujours de sa maison de campagne près de Colmar, sans indiquer le lieu, mais nous pouvons affirmer, d'après des renseignements pris dans l'endroit même, où l'on a conservé le souvenir "d'une illustre princesse étrangère et d'un grand seigneur italien, qui n'était pas son mari" (telle est la tradition), que c'est bien dans la solitude de Wettolsheim qu'Alfieri et son adorata donna vinrent cacher leur bonheur.
Le dernier valet de chambre d'Alfieri était de Wettolsheim : il est revenu mourir dans son village, il y a quelques années.Nous n'avons pas eu l'avantage de le connaître, mais un de ses amis, M. Bitterlin, maire actuel de Wettolsheim, nous a certifié, comme les tenant de lui, plusieurs faits mentionnés dans notre article. Le séjour était bien choisi, et nul ne pouvait mieux convenir à d'opulents et poétiques amants. Une vaste habitation, des jardins, des ombrages, une terrasse d'où l'oeil embrasse une vue d'une magnifique étendue."
* aussi appelé Martinsbourg.
La Petite Gazette d'Alsace , historique et judiciaire publiée par A. de Negremont mai 1861.
"... Jean Lambert de Malsen de Tilborgh (1686-1750) entra au service de la France, devint capitaine de grenadiers au Régiment de Royal-Alsace, et acquit des possessions aux environs de Colmar par son mariage, en 1734, avec Anne-Marie, fille de François Théobald Jacques, comte de Valcourt-Rochefort du Faing, propriétaire du château de Martinsbourg, près Wettolsheim...."
L'Alsace Noble : Ernest Lehr : 1870.
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Eric (mardi, 18 août 2015 18:15)
Belle randonnée bien détaillée, on va sans doute la faire ce week-end. Merci pour le partage.