Du Schauenberg à la Chapelle Saint Léonard

Schauenberg - Rocher du Coucou - Maison Forestière Saint Marc - Rochers d'escalade - Chapelle Saint Léonard - Teufelstein - Schauenberg

Description de la randonnée
Départ

Parking du Schauenberg : aller à

Pfaffenheim, traverser le village, 

et prendre la petite route qui mène

à ND du Schauenberg.

Propriétés

Distance : 7 km.

Dénivelé : 200 m

Restauration : ND du Schauenberg

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

Belle petite promenade circulaire, en forêt,

au dessus de Gueberschwihr

 

Pas de difficultés mais deux montées : pour

atteindre le rocher du Coucou, au début, et

pour arriver au Schauenberg à partir du

Teufelstein.

Prendre le sentier (losange rouge ou promenade circulaire Kukuckstei) qui mène au rocher du Coucou et à la Maison Forestière Saint Marc.

 

Traverser la route qui mène à Osenbuhr pour se diriger vers le rocher d'escalade.

 

Revenir sur cette route par le sentier (losange bleu).

 

Remonter la route sur une cinquantaine de mètres et prendre le chemin qui passe au-dessus de Gueberschwihr, traverse le chemin de croix (croix jaune) et mène à la chapelle Saint Léonard et au Teufelstein.

 

Remonter au Schauenberg par le chemin des Haulen et rejoindre le parking.

Du Schauenberg à la chapelle Saint Léona
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Du Schauenberg à la chapelle Saint Léona
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La chapelle Saint-Léonard de Pfaffenheim

"L'actuel lieu-dit Saint-Léonard était en des temps reculés un hameau aujourd'hui disparu, dénommé Husern (maisons) - les fondations de divers bâtiments ont d'ailleurs été mises au jour au cours de récentes fouilles -, et dont la chapelle était dédiée à saint Léonard. Ce saint était plus particulièrement vénéré par les prisonniers, dont il brisait les chaînes, mais aussi des charretiers voire des chevaux. Si la chapelle était "filiale" de Pfaffenheim, le cimetière et d'autres dépendances furent donnés aux moniales de Saint Marc de Strasbourg en 1236, date de la fondation du couvent de Saint Léonard par quatre veuves (des béguines ?), qui s'étaient installées sur le site en 1233. Le couvent a été autorisé à la fois par l'évêque de Strasbourg Berthold 1er, seigneur temporel du lieu, par l'évêque de Bâle, responsable spirituel, et les nobles Walther et Konrad de Horbourg qui tenaient à Pfaffenheim un fief de l'évêque de Strasbourg.

Les religieuses suivirent la règle de Saint Augustin car le couvent était placé sous l'influence de la prévôté de Marbach.

...."

Pfaffenheim, la perle du Haut-Mundat : rédaction Romain Siry : 2009.

 

"... les paysans fanatisés se mirent en route pour piller les villes, les châteaux et les couvents. Point n'est besoin de dire que les rustres se ruèrent sur la canonie de Marbach. Dans un Urbaire, perdu par la suite, l'abbé Grégoire avait donné une description de toutes leurs atrocités.

 

D'après son rapport, les habitants de Gundolsheim étaient sans contredit les gens qui convoitaient le plus la proie que leur offrait le couvent. Sans doute étaient-ils soutenus par les citoyens des  villages avoisinants....

 

Les religieux furent alors obligés de chercher asile dans leur prebytère d'Eguisheim. C'est là qu'ils passèrent les années suivantes jusqu'en 1527. Il ne leur en fallait pas moins  trouver les moyens d'assurer leur existence. Aussi le Prieur vendit-il alors le couvent de St Léonard situé en bas du "Schauenberg", et dont la chapelle et la métairie étaient seules restées debout. En 1525, peu apès la fête de St Jean-Baptiste, la commune de Pfaffenheim fit l'acquisition de cette propriété contre une somme de 100 florins, à la condition de faire dire chaque année un certain nombre de messes.

..."

 

Histoire de l'abbaye de Marbach : François Auguste Goehlinger : 1954.

Le Schauenberg et la Révolution

"A la veille de la Révolution, le Pèlerinage était dans un état de délabrement avancé et occupé par cinq ou six prêtres fransiscains. Il quittèrent les lieux après avoir refusé de prêter serment à la Constitution.

 

Le 13 février 1793, le Schauenberg fut, avec d'autres biens nationaux vendu aux enchères. Quatre habitants de Pfaffenheim, Antoine Runner, Sigust, Flesch et André Boersch, achetèrent le Pèlerinage pour la somme de 1680 livres, en promettant de le restituer au culte après les troubles. Bien que propriété de quatre villageois, le Schauenberg fut cependant pillé par trois malfrats du village, dont les noms restèrent longtemps gravés sur la porte d'entrée du Pèlerinage : "Heinrich Vetter, Franz Schwaz et Jacob Scheib sont trois voleurs du Schauenberg"."

 

Pfaffenheim, la perle du Haut Mundat : rédaction Romain Siry : 2009.

Photo : la statue miraculeuse.

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Commentaires: 5
  • #1

    WALTER Raymond (lundi, 09 novembre 2015 17:49)

    Bonjour,
    Que signifient les inscriptions gravées sur la borne(Photo n°1)se trouvant sur le chemin qui mène au Rocher du Coucou.J'ai vu ça pour la 1ère fois hier-il ya d'ailleurs une autre borne un peu plus loin(je peux vous envoyer la photo si cela vous interesse!)Merci pour votre réponse.Cordialement R.W.

  • #2

    Bruno (lundi, 09 novembre 2015 18:29)

    Ces bornes délimitent des parcelles forestières. Les plus anciennes ont trait aux possessions seigneuriales (Hattstatt, Truchsess, Schauenburg ...). Malheureusement je n'ai pas trouvé d'information sur la borne représentée sur la photo. Elle m'avait aussi intrigué. La société d'histoire de Gueberschwihr a peut-être la réponse car elle a procédé à un recensement des pierres bornes du secteur.

  • #3

    WALTER Raymond (mardi, 24 novembre 2015 23:29)

    Merci pour vôtre info,j'ai écrit à un certain Mr WECK Christophe de la société d'histoire citée mais pour l'instant aucune réponse le mystère reste entier!!Cordialement R.W.

  • #4

    siry romain (lundi, 01 janvier 2018 18:47)

    les bornes portent l'armorial des évêques de strasbourg qui étaient propriétaire d'une vaste forêt
    qui a été abornée dans les année 1752 ( on retrouve en oblique cette frise sur le drapeau alsacien

  • #5

    Meistermann Bruno (mardi, 02 janvier 2018 15:45)

    Nous étions nombreux a être intrigués par cette inscription sur plusieurs bornes dans les environs. Merci pour votre réponse.

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