Description de la promenade |
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Départ |
Zimmerbach : parking situé rue du Hohnack. |
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Propriétés |
Distance : 7,5 km Dénivelé : 250 m |
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Remarques |
Promenade variée avec un départ à travers les vignes et un retour en forêt. Belle vue sur le Val Saint Grégoire à l'entrée de la vallée de Munster.
L'occasion de découvrir le Petit Château de Walbach et la belle petite Chapelle des Frères. |
Se diriger vers l'école et emprunter la rue des Vergers, traverser la rue du Réservoir et par la rue du Pinot suivre le chemin qui permet de faire le tour du Rikental.
Ce chemin, après un petit passage en forêt, permet d'atteindre Walbach et débouche à proximité de l'église.
Remonter le village, faire un petit crochet pour admirer le Petit Château et rejoindre la maison forestière en empruntant la rue de la Forêt.
A proximité de la maison forestière suivre le sentier (chevalet bleu puis chevalet jaune) qui permet d'atteindre la chapelle des Frères.
Prendre le chemin de la chapelle puis, à droite, rejoindre le village de Zimmerbach.
La Chapelle des Frères
"... Dans la vallée du Brudertal, qui commence en amont du village de Zimmerbach et qui va en direction du Hohnack, se dresse, sur le territoire communal de Turckheim, dans la solitude et dans le silence une petite église, appelée la chapelle de la Croix ou simplement "Bruderkreuz", la croix des frères ermites. Dans un Seelbuch commencé en 1514, il apparaît qu'au XIIIème siècle déjà il y avait à cet endroit un ermitage et une chapelle consacrée à Ste Anne : on l'appela d'abord "Zimmerbächlein", le petit torrent de Zimmerbach, puis Ste Anne : la fête de la mère de Marie y était solennellement célébrée le dimanche avant St Jacques...."
L'histoire de Zimmerbach : Joseph Lévy 1906 : traduit par Daniel Morgen.
"La première chapelle fut construite vers 1735 pour un ermite le frère Ignace Sentzenbach, qui vécut dans une petite maison à proximité jusqu' en 1757 ; cette chapelle fut détruite à la Révolution ; en 1854 le propriétaire d'une tuilerie de Turckheim, Marc Runacher fit reconstruire une chapelle de dimensions plus importantes ; elle fut consacrée en 1868 ; la pierre tombale d'Ignace Coetzenbach (Sentzenbach) fut remise dans le sol de la nouvelle chapelle ; cette chapelle est surtout fréquentée par les paroissiens de Zimmerbach qui s' y rendaient en procession plusieurs fois par an (elle se situe au fond du vallon de Zimmerbach, bien que comprise dans le territoire de Turckheim)"
Source : Patrimoine de France.
"... Sous la Terreur, la commune de Zimmerbach, aveuglée par l'esprit du temps, eut l'intention, suite à une décision du Conseil Général du 3 brumaire de l'an deux (24 octobre 1793), de détruire complètement la chapelle. Lorsque les conseillers de Turckheim l'apprirent, ils se réunirent à la maison communale et déclarèrent que Zimmerbach n'avait "absolument aucun droit" sur cette petite maison de Dieu. Ils choisirent trois d'entre les leurs et leur enjoignirent d'aller de suite avec quelques artisans dans le Brudertal, dans le vallon des Frères ermites, pour démonter la chapelle, afin qu'elle ne tombe pas dans les mains sacrilèges. Ils avaient pour mission de transporter la croix et les éléments encore utilisables dans l'église paroissiale pour les y conserver, conformément au voeu des conseillers municipaux et avec l'autorisation du curé de la commune. Le 15 juin 1795, l'ermitage détruit, vendu comme bien national, entra en possession d'Antoine Liechty de Turckheim..."
L'histoire de Zimmerbach : Joseph Lévy 1906 : traduit par Daniel Morgen.
Le "Burgelin" de Walbach
"... Walbach et Zimmerbach sont deux villages situés entre les villes de Wihr et de Turckeim. Ils ont été achetés, au quinzième siècle, par les Rappolstein et offerts en fief à l'abbaye de Murbach au commencement du seizième siècle. Cependant le petit château de Walbach, ceint de fossés et d'un retranchement, avait été donné, à titre de fief oblat, aux Rappolstein par les Girsberg, longtemps avant qu'ils ne leur eussent vendu ces deux villages. A l'extinction des Girsberg, ce château échut toujours à titre de fief aux chevaliers de Hunawihr d'abord et ensuite à ceux de Walbach. Ces derniers moururent en 1530 et les nobles de Pflixbourg devinrent leur héritiers au même titre. On voit dans les montagnes derrière Walbach des cavernes et des souterrains percés à travers les plus grands rochers : ces travaux indiquent d'anciennes fouilles de mines. Ces recherches ont-elles été suivies de succès, je l'ignore.
Zimmerbach forme un double village que coupe en deux parties un petit ruisseau. Il est situé entre la seigneurie de Rappolstein et la ville de Turckheim, et chacune d'elles est propriétaire de la partie qui lui fait face. Les bourgeois de Turckheim en ont acheté leur part, au commencement du dix-septième siècle, des Hattstadt qui la possédaient à titre de fief impérial. Il y existe deux Schultheiss qui jugent séparément les affaires de peu d'importance. Les environs sont abondants en vin généreux ; celui du canton de Geisbühel* approche du vin du Rhin."
* coteaux situés au-dessus de Zimmerbach en se dirigeant vers Walbach.
L'Alsace Illustrée ou son histoire sous les empereurs d'Allemagne et depuis sa réunion à la France : Jean-Daniel Schoepflin : traduction de L. W. Ravenez : tome quatrième : 1851.
"Château cité en 1336, appelé Burgelin, petit château : il appartient à la famille des Guirsberg et passe ensuite aux Ribeaupierre; le bâtiment actuel semble dater du 16ème siècle.
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... en 1763 le château est délabré et remis en état par les Deux-Ponts ... en 1789 il est vendu et reste inhabité jusqu'en 1800 ; il est alors acheté par les Martin, puis par les Blaise en 1898."
Inventaire Général du Patrimoine (Mérimée).
"Walbach dernier hommage à Georges Blaise
Les obsèques de Georges Blaise ont été célébrées le samedi 28 mai en l'église Saint-Jacques de Walbach. Il était né le 13 juillet 1926 à Walbach. Ses parents, Joseph Blaise et Anne née Herrmann, étaient les propriétaires du château de Walbach.
Georges grandit au château avec sa coeur Annette (décédée en 1999). Il fréquente l'école communale, participe aux travaux à la ferme en faisant des travaux ponctuels de bucheronnage. A 17 ans, il est mobilisé par l'armée allemande, période sombre dont il parlait régulièrement et qui l'avait particulièrement marqué, faisant partie des Malgré-nous.
De son mariage avec Marie-Louise Leiterer est née une fille, Monique, le 2 octobre 1965, mariée à Thierry Diringer..."
DNA 4 juin 2011.
Photo: le Petit Château de Walbach : Samuel Wernain (Panoramio)
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