A partir de Gueberschwihr

Gueberschwihr - Saint Léonard - Teufelstein - Col du Niehland - Oelberg - Strangenberg - Westhalten - Bollenberg - Chapelle des Sorcières - Orschwihr - Pfingstberg - Soultzmatt - Osenbach - Osenbuhr

Description de la randonnée
Départ 

Gueberschwihr : embranchement de

la route de Saint Marc avec la rue de

Saint Marc, au-dessus de Gueberschwihr. 

Propriétés

Distance : 31 km

Dénivelé : 690 m 

Restauration : Soultzmat

Restaurant chez Klein.

Carte IGN : 3719OT

Remarques

Une promenade à travers forêts, vignes et

pâturages avec une vue incomparable sur

les massifs du Petit et du Grand Ballon.

 

L'occasion de découvrir les pelouses sèches

du Strangenberg et du Bollenberg et quelques

lieux insolites comme l'ancien prieuré Saint

Léonard, le Teufelstein, la chapelle de

l'Oelberg, la chapelle des Sorcières et le

Couvent Saint Marc.

Se rendre à Gueberschwihr, prendre la route de Saint Marc et se garer au carrefour de la route de Saint Marc et de la rue de Saint Marc.

 

Se diriger vers Saint Marc et prendre le premier chemin à gauche, traverser le sentier du chemin de croix de Gueberschwihr et se diriger vers la Chapelle Saint Léonard.

 

Traverser la route qui va de Pfaffenheim au Schauenberg et rejoindre le Teufelstein.

 

Emprunter le sentier des pélerins de Westhalten/Rouffach et rejoindre le Niehland.

 

Se diriger vers la chapelle de l'Oelberg.

 

A proximité de l'Oelberg suivre le sentier qui traverse le Strangenberg et qui permet d'atteindre l'antenne qui se trouve au sommet du Strangenberg.

 

Par le sentier (triangle rouge) descendre sur Westhalten.

 

Se diriger vers Soutlzmatt et prendre la rue de la Liberté et la rue d'Orschwihr.

 

Se diriger vers Orschwihr et après la dernière maison, monter au Bollenberg jusqu'à la chapelle des Sorcières.

 

Descendre sur Orschwihr, se diriger vers Soultzmat et prendre la rue du Paradis pour rejoindre Soultzmatt à travers le Pfingstberg.

 

Se diriger vers l'église Saint Sébastien et la Mairie pour aller au restaurant Klein.

 

Revenir à l'église et prendre le chemin qui mène au Val du Pâtre jusqu'à un oratoire où jadis fut commis un crime.

 

Prendre à droite le chemin qui permet de rejoindre la route de la Gauchmatt.

 

Descendre au carrefour et emprunter le chemin qui monte à Osenbach.

 

Se diriger vers la ferme Rué ; arrivé aux étangs, prendre le chemin du haut qui permet de rejoindre par une montée régulière Osenbuhr.

 

Prendre la route qui mène à Gueberschwihr jusqu'au carrefour du Truchsess.

 

Emprunter le chemin et se diriger vers Marbach puis Couvent Saint Marc (chevalet jaune).

 

Rejoindre le point de départ par la route.

 

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Les vertus de l'eau de Soultzmatt.

"La source Nessel, à Soultzmatt, est connue depuis plusieurs siècles. Une légende perpétuée dans le pays d’Alsace dit qu’elle fut exploitée dès le temps de l’occupation romaine, comme breuvage thérapeutique et comme eau d’agrément. Ce que nous savons de connaissances médicales des Romains, qui étaient fort étendues quoique empiriques, nous fait admettre la chose comme fort possible.

 

La « Chronique de Thann » en 1272 fait l’éloge des vertus, déjà fort célèbres par le monde, des eaux de Soultzmatt. En 1617, Bernard Schenk énumère, dans une monographie assez complète, les qualités inappréciables de ces eaux, qui jouissaient alors d’une vogue considérable.

 

En 1779, Méglin publiait la première analyse, assez peu vigoureuse, comme bien on pense. En 1853, à la suite d’une nouvelle analyse, plus complète et plus exacte, de Béchamp, qui fut un distingué professeur de chimie aux facultés de Strasbourg et de Montpellier, et aussi à la suite d’un rapport de l’Académie de Médecine par Ossian Henry, la vente de l’eau de Soultzmatt (source Nessel) fut officiellement autorisée. Le 29 mars 1865 enfin, le gouvernemant français, par décret impérial, déclare la source Nessel d’intérêt public. « La précieuse eau, dont la valeur était ainsi reconnue, serait sans nul doute aujourd’hui propriété nationale, si l’Alsace était demeurée française ».

En résumé, l’eau de Soultzmatt (source Nessel) est une eau alcaline, bicarbonatée-sodique, apéritive et digestive, non débilitante, reconstituante, diurétique. Son emploi est donc extrêmement général."

 

La Revue Moderne : Docteur Fabrice 1908.

 

"Arnold, Dominique, médecin, né à Lautenbach-Zell, le 19 Mai 1805, fit ses études médicales à Strasbourg et s’établit, 1839, à Soultzmatt. Ses débuts furent heureux, diverses opérations chirurgicales, aussi difficiles que délicates, un diagnostic sûr, sa spécialité dans le traitement des maladies de poitrine, lui valurent bientôt une grande réputation et une nombreuse clientèle. Il est l’inventeur de l’eau balsamique de Soultzmatt.

 

Cette découverte, due à de patientes recherches et à de consciencieuses expérimentations, a fourni à la science médicale un nouvel agent thérapeutique puissant. Dans une brochure publiée en 1852 et 1861, le docteur Arnold indique les propriétés de l’eau balsamique et son efficacité dans le traitement des cas suivants : hémorrhagie, leucorrhée, diarrhée, coqueluche, catarrhe de la vessie, bronchites, phtisies pulmonaires, scorbut, plaies et blessures. En 1865, il eut l’heureuse idée de créer dans son établissement une chambre d’inhalation d’extraits blasamiques. Que de malades de poitrine, entièrement désespérés et même abandonnés, venus de près et de loin, ont dû leur guérison à son traitement balsamique ! Le dévouement dont le docteur Arnold fit preuve lors de l’épidémie cholérique qui ravagea, en 1855, la commune de Soultzmatt, lui valut une médaille d’or. Il mourut à Soultzmatt en 1869."

 

Dictionnaire de Biographie des Hommes Célèbres de L’Alsace : Edouard Sitzmann 1909

Photo : statue érigée en reconnaissance à Saint Grégoire à la suite de l'épidémie de choléra de 1855 (Bernard Chenal).

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