Un tour en Moyenne Alsace

Zimmerbach - Ingersheim - Kientzheim - Riquewihr - Hunawihr - Ribeauvillé - Thannenkirch - Schaentzel - Kintzheim - Guémar - Jebsheim - Herrlisheim - Eguisheim - Wintzenheim - Zimmerbach

Description de la randonnée
Départ  Zimmerbach (ou Turckheim)
Propriétés 

Distance : environ 100 km

Dénivelé : 780 m

Ravitaillement :

Kintzheim :Hotel Restaurant Jenny

Remarques 

Découvrir le vignoble du Piémont, escalader

le col du Schaentzel et traverser la Plaine

d'Alsace.

 

L'itinéraire dans le vignoble

comporte plusieurs raidillons

sur de petites routes viticoles.

 

La montée à Thannenkirch et au col du

Schaentzel se fait à travers la forêt.

Belles vues sur le Haut-Koenigsbourg.

 

 

Rejoindre Ingersheim et la piste cyclable jusqu'au carrefour des vignes.

 

Après le carrefour, tourner à gauche sur la piste qui va vers Kaysersberg.

 

A Kientzheim, prendre la route des vignes pour rejoindre Riquewihr.

 

Rester sur l'itinéraire cyclable pour rejoindre Hunawihr et Ribeauvillé.

 

Aller à Bergheim par la route des vins et rejoindre Thannenkirch et le Schaentzel.

 

Se diriger vers le Haut-Koenigsbourg, puis descendre sur Kintzheim.

 

Prendre la piste cyclable en direction de Bergheim et à Bergheim, se diriger vers la plaine sur Guémar D 42 D106).

 

Une autre piste cyclable permet de rejoindre Illhaeusern à proximité de la Canardière.

 

Revenir par la plaine : Jebsheim (D 45), Muntzenheim, Fotschwihr, Andolsheim, Ste Croix en Plaine, Herllisheim, Eguisheim et Wintzenheim.

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Le Lugenfeld ou les péripéties de la succession de Charlemagne

"La reine Hermengarde étant morte, l'empereur avait épousé (822) en seconde noces la fille d'un comte de Bavière, Judith, princesse d'une grande beauté, qui le domina complètement. Un fils, connu dans l'histoire sous le nom de Charles le Chauve, étant né de ce mariage, Judith demanda pour lui un apanage. L'empereur donna à Charles l'Alémanie (Souabe et Alsace actuelle).

Cet acte, en soi très légitime, fut le signal de violentes attaques contre Judith et l'empereur. Pépin quitta l'Aquitaine ; Louis la Bavière ; Lothaire sorti de l'Italie, où il se trouvait depuis la mort de Bernard. Menacé d'une guerre civile, Louis le Pieux recula : il fit entrer l'impératrice dans un couvent et se livra lui-même à ses fils. On lui laissa le titre impérial : l'autoritié réelle alla à Lothaire, dont le premier acte fut de révoquer l'édit qui avait donné l'Alémanie à Charles.

 

Lothaire, prince léger, faible, ne tarda point à faire de nombreux mécontents. Ses frères, d'ailleurs, étaient jaloux de son autorité. Un moine, Gondebaud, profita de leur ressentiment pour les réconcilier avec l'empereur déchu. Lothaire alors dut venir s'humilier devant son père et implorer son pardon ; on lui permit de garder son gouvernement d'Italie. Judith reprit son rang, et Louis le Pieux put se dire encore vrai empereur (830).

Cédant aux instances de Judith, l'empereur rétablit en faveur de Charles son apanage d'Alémanie. Ce fut le signal d'une seconde révolte.

 

Lothaire, Louis et Pépin se rencontrèrent en Alsace au mois de juin 833, dans la plaine de Rothfeld *, suivis chacun de son armée. Lothaire amenait d'Italie le pape Grégoire IV, qui avait consenti à le suivre pour remplir une mission de paix et de conciliation. Sa présence dans le camp des rebelles fut mal interprétée : on crut qu'il était pour eux, et le bruit courut qu'il avait excommunié l'empereur. Aussitôt les défections se produisirent ; au bout de quelques jours Louis dut se remettre à la discrétion de ses fils révoltés. Ils le déclarèrent déchu du trône, exilèrent Judith et Charles, et proclamèrent Lothaire empereur; le pape repartit pour Rome, profondément affligé du rôle qu'on lui avait fait jouer, et le Champ rouge (Rothfeld) perdit son nom, pour s'appeler le Champ du mensonge (Lugenfeld)."

 

* Entre Sigolsheim et Colmar

Abbé P. Gagnol : cours d'histoire rédigé conformément aux programmes de 1902.

Louis le Pieux : Jean-Joseph Dassy.

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