Description de la randonnée |
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Départ : |
Le Puix : Parking à proximité de la route qui mène au Prieuré Saint Benoit |
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Propriétés : |
Distance : 8 km en suivant le sentier Dénivelé : 560 m Restauration : Les Resto de la Planche : Planche des Belles Filles. Carte IGN : 3520 ET |
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Remarques : |
Le sentier est raide et monte à flanc de montagne sans lacets.
Pour l'éviter il faut emprunter le chemin forestier mais c'est au prix d'un allongement du parcours.
Belle promenade à travers des forêts de hêtres entre l'étang des Belles Filles et le Querty.
La descente à proximité des Prés Bourbets est raide et empierrée. |
Se garer à proximité de la route qui mène au Prieuré Saint Benoit à Lepuix Chauveroche. Par la route de Chauveroche, rejoindre le sentier (triangle bleu) qui grimpe à l'Etang des Belles Filles en longeant le ruisseau.
Par le même sentier, rejoindre le parking de la station, le traverser et prendre la route qui mène au Chalet.
Monter la piste pour rejoindre le sentier (disque rouge) qui descend sur la Roche Fendue, la chaume du Querty et le col du Querty.
Au col, prendre à gauche le sentier (chevalet bleu) qui descend sur Le Puix Chauveroche.
Rose, la réchappée des Suèdes
"...Les Suédois trouvèrent la campagne déserte. Plus furieux encore d'une résistance aussi désespérée, ils ruinèrent entièrement des villages. C'est ainsi que Villars, Oye, le château de Breyval disparurent et que leur nom ne subsista plus que dans les vieux titres.
Puis, les Suédois se mirent à la recherche des femmes qui avaient quitté leurs foyers pour échapper au déshonneur et à la fureur de ces forcenés. Ils fouillèrent vallées et forêts, et, malgré le froid et la neige, montèrent jusqu'au sommet des plus hautes montagnes. Ils découvrirent enfin ces malheureuses paysannes dans un endroit retiré des Vosges, entre le Ballon de Giromagny et le Ballon de Servance. Jeunes filles, femmes, enfants, tout fut massacré. Le lieu de ce massacre se nomme encore la Planche des Belles-Filles.
On ne sait pas le nombre des victimes : la tradition le porte de 4 à 600. Une seule paysanne put échapper. Mais, par malheur, l'empreinte que ses pieds laissaient dans la neige, fit découvrir sa trace. Se voyant perdue, elle se précipita du haut d'un rocher à pic très-élevé.... Sa chute fut amortie par un amas considérable de neige. Sa trace perdue, la pauvre fille fut sauvée. - Depuis ce temps, on ne l'appela plus que Rose, la réchappée des Suèdes..."
H. Bardy : les Suédois dans le Sundgau : Revue d'Alsace Quatrième Année 1853.
Reproduction : sculpture de Jacques Pissenem.
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