La Tour du Faudé

Lapoutroie - Les Alisiers - La Tour du Faudé - Bermont - les Mérelles - Barischire - Lapoutroie

Description de la randonnée
Départ 

Lapoutroie : direction Kayserberg,

Col du Bonhomme.

Propriétés 

Distance : 11 km

Dénivelé : 560 m

Restauration :

Restaurant le Bouton d'Or

Autre point de ravitaillement :

Restaurant les Alisiers

Carte IGN : 3718 OT

Remarques 

L'occasion de découvrir la vallée de Lapoutroie

et de grimper au Faudé. Au col de Bermont,

belle vue sur la vallée d'Orbey et celle de

Lapoutroie.

 

Une bonne partie de la randonnée se fait sur

de petites routes goudronnées.

Suivre le sentier qui grimpe au restaurant Les Alisiers (disque bleu) puis, à proximité de la Roche du Chat Noir, prendre à droite le chemin qui monte à la tour du Faudé (759 m).

Rejoindre le col de Bermont (disque bleu 647 m) situé au-dessus d’Orbey.

Se diriger vers le Restaurant Le Bouton d’Or (disque jaune) en direction des Mérelles.

Rejoindre les Mérelles (disque jaune 824 m), puis, redescendre sur Lapoutroie par Barischire (rectangle rouge blanc rouge).

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Un français en vacances à Lapoutroie avant la Grande Guerre

"...Allons maintenant faire un tour vers la frontière française, vers le col du Bonhomme. La vallée de la Weiss, laquelle a de très belles eaux, est parcourue par un tramway qui s'arrête à 7 kilomètres de la frontière, à La Poutroie.

 

A l'avant dernière station, à Hachimette, on rencontre la première des six grosses communes de langue exclusivement française. Oui, les Allemands qui nous ont pris l'Alsace : 1° parce que c'était un pays de langue allemande ; 2° parce qu'il fut autrefois à eux, ont mis dans le lot et Mulhouse qui n'a jamais été allemand, et quelques cantons, comme la haute vallée de la Weiss, où personne n'a jamais parlé que le français.

 

Même après trente deux ans de conquête, l'allemand n'y est guère compris que par le gendarme ; aussi, dans ces six communes, à l'école on continue, en cachette, à enseigner le français. Ces villages sont riches en forêts communales. L'un d'eux, Fréland, est affligé d'un revenu de 130000 francs et, paraît-il, est souvent embarassé de sa richesse.

 

Pourquoi, vous qui me lisez, n'iriez-vous pas, l'été prochain dans ces villages ? Ils sont agrestes, fort simples, mais on y trouve d'excellentes truites que vous pourrez pêcher vous-même dans les lacs d'en haut; le lac Blanc et le lac Noir.

 

Ce que coûte la pension ? Oh! mon Dieu, peu de chose, 4 à 5 francs. Et là vous goûterez une joie que savourent bien rarement les familles en villégiature aux champs. Là vous ne verrez autour de vous que de cordiales sympathies. On causera affectueusement avec vous. On s'ingéniera à amuser vos enfants. Pourquoi ? Parce que vous avez un titre qui, aux yeux de ces braves gens est un mérite - vous êtes Français..."

 

Alfred Masson-Forestier : Forêt-Noire et Alsace : notes de vacances 1903.

Photo : La gare de Lapoutroie.

 

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