De Hachimette à Fréland par le col de Chamont

Hachimette - La Forêt - Col du Chamont - Fréland - Ongrange - Knolpré - Hachimette

Description de la randonnée
Départ  Hachimette : se garer près de l'église.
Propriétés 

Distance : 13 km

Dénivelé : 500 m

Restauration : restaurant du Musée à Fréland

(03 89 71 90 52)

Carte IGN : 3718 OT

Remarques 

Une promenade sur les hauteurs de

Lapoutroie et de Fréland. Les paysages

sont variés et la vue au col de Chamont

est très belle.

 

La randonnée se déroule tantôt sur des

sentiers, tantôt sur des chemins forestiers

ou des routes de montagne.

Longer la route du Bonhomme jusqu'au rond point (attention à la circulation) vers Orbey puis prendre à droite le sentier (disque rouge) qui mène vers le lieu-dit La Forêt.

Se diriger vers le col de Chamont, puis redescendre vers Fréland (losange rouge) pour rejoindre l'Auberge qui se trouve à côté du Musée.

Retourner sur Hachimette par le rue des Hauts Jardins pour rejoindre Ongrange et l'ancienne voie romaine (triangle vert).

 

Poursuivre sur Knolpré (disque jaune) puis descendre sur Hachimette.

 

Avant d'arriver à Hachimette, prendre le sentier à gauche (non balisé) pour descendre dans le village et éviter le retour par le rond point de la route du Bonhomme.

Le col du Chamont.kmz
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Les Goumiers

"Le 9 décembre (1944), à la queue leu leu  (aucun débordement n'est possible au milieu de toutes ces montagnes. Il y a la route, seulement la route), les chars quittent Fréland, abordent Hachimette mais ne peuvent continuer vers Orbey (8 kms plus au sud) en raison de la difficulté qu'éprouve le Génie à rétablir le passage sur la Weiss dont le pont a sauté.

 

En effet, les Allemands occupent toutes les crêtes dominant l'unique point de passage et soumettent à des tirs violents tous les véhicules qui tentent de s'en approcher. Le char Namur est atteint par un obus, sans dommage heureusement pour le personnel.

 

Une vigoureuse action, menée par les goumiers du 2ème groupement de Tabors permettra le dégagement des crêtes les plus rapprochées et le Génie pourra, enfin, mettre en place un pont provisoire. 


Je viens de parler de Goumiers ; ce sont des Marocains de l'Atlas, rudes combattants d'origine Chleuh, aussi habitués à la montagne que les mouflons ou bouquetins, se déplaçant sans bruit, experts à l'arme blanche et d'une frugalité remarquable. Toujours vêtus de leur épaisse djellaba de laine couleur de roche, coiffés du gros chèche de même couleur, chaussés, été comme hiver, de “naïls” (sandales à lanières de cuir avec semelles de caoutchouc) qu'ils portent sur de grosses chaussettes de laine. Ils sont résolument rebelles au port des “brodequins et j’avoue que, lorsque plus tard, je les verrai patauger dans la neige avec leurs “naïls” cela me donnera le frisson. Mais cela ne semblera pas beaucoup les affecter. Il paraît qu'ils en ont l'habitude, là-bas, dans leurs djebels."

 

Source : Duhamel.

Image : Francis Boulbés.

 

 

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