De l'Imsthal à La Petite Pierre

Imsthal - Loosthal - Rocher de la Grenouille - Kirchberg - La Petite Pierre - Remparts - Staedtel - Altenbourg - Kohlthal - Imsthal

Description de la randonnée
Départ :

A proximité de l'Auberge de l'Imsthal

Propriétés :

Distance : 10 km 

Dénivelé :  270 m

Restauration : Aux Trois Roses

La Petite Pierre.

Carte IGN : 3714 ET

Remarques :

Promenade agréable dans la forêt

aux alentours de La Petite Pierre avec

visite des remparts et du Staedtel. 

Se garer à proximité de l'Auberge d'Imsthal et prendre le chemin balisé d'un rectangle rouge blanc rouge qui conduit à l'ancienne maison forestière du Loosthal.

 

Un sentier (rectangle bleu puis triangle rouge) longe la route de La Petite Pierre et mène au Rocher de la Grenouille.

 

Rejoindre La Petite Pierre (disque rouge et rectangle rouge) par le Kirchberg.

 

Visiter les remparts, le Staedtel et son château puis, par un chemin descendre et contourner le rocher sur lequel est bâti le Staedtel par le bas.

 

Arrivé à nouveau au niveau des remparts prendre le chemin de l'Altenbourg (rectangle rouge) pour rejoindre le Kohlthal en passant par le Rabenfels (Roche du Corbeau).

 

Traverser la route et regagner Imsthal.

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Georges-Jean de Veldenz , dit Jerry Hans, comte de Lutzelstein 

"Entre l'Alsace et la Lorraine, à quarante cinq kilomètres environ de Strasbourg, s'élevait le château féodal de Lutzelstein. Ce château avait autrefois ses comtes particuliers, qui relevaient de l'Electeur Palatin. Vers le milieu du XVème siècle, les comtes s'étaient révoltés contre l'électeur Frédéric, et ce dernier, pour les punir de leur félonie, s'empara, l'an 1452, de tous leurs biens, qui, dans la suite échurent à Robert, troisième fils d'Alexandre, duc de Deux-Ponts.

Robert commença la seconde ligne des princes de Lutzelstein. Il avait épousé la rhingravine Ursule, et eut un fils nommé Georges-Jean.

Robert étant mort en 1544, son fils, encore en bas âge, fut placé sous la tutelle de son cousin, le prince Wolfgang, qui fut ainsi appelé à remplir auprès du jeune prince de Lutzelstein les mêmes fonctions de tuteur que le père de son pupille avait remplies auprès de lui-même. Se rappelant les soins éclairés dont Robert avait entouré sa jeunesse, il voulut, par reconnaissance, surpasser même auprès de son cousin la pieuse sollicitude de son tuteur à son égard. Il fit donner à Georges-Jean une éducation soignée, et lui chercha les maîtres les plus distingués en tout genre. Ses yeux se tournèrent naturellement vers la France, dont la langue commençait à avoir un certain caractère particulier, et entrait déjà dans le programme des connaissances indispensables à un prince bien élevé. C'est alors que le Barrois Jean Pillot* fut appelé en Allemagne par le duc Wolfgang, pour être le précepteur de Georges-Jean. Choix glorieux que celui d'un prince, qui se montre si ami des lettres, et si juste appréciateur des ouvrages de l'esprit !

Du reste, l'élève fit honneur à son maître.

....

C'est lui qui a commencé la tige des nouveaux comtes de Lutzelstein ; "car ce ne fut qu'en vertu d'un traité conclu, l'an 1566, à Augsbourg, entre lui et Wolfgang, qu'il entra en jouissance de ce comté"**.

Georges-Jean agrandit et embellit sa capitale, puis jeta les fondements de la ville de Phaltzbourg. Marié avec la princesse Anna-Maria, fille du roi de Suède, Gustave-Wasa, il eut quatre fils, dont l'ainé, Georges Gustave, lui succéda en l'année 1592..."


* Juriste, grammairien et homme de cour, auteur de Gallicae linguae institutio, Institution de la langue française écrite en latin au XVI ème siècle.

** Art de vérifier les dates : Charles Clémencet 1750.

Etude historique et philologique sur Jean Pillot : Arthur Loiseau 1866

Reproduction : Georges-Jean de Veldenz.

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