Description de la randonnée |
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Départ |
Steinbach, vallon de l'Erzenbach près de l'aire de jeux (lieu-dit Silberthal). |
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Propriétés |
Distance : 12 km Dénivelé : 800 m Restauration : Ferme Auberge du Molkenrain. Carte IGN : 3620 ET |
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Remarques |
Encore un lieu historique où se sont déroulés des combats acharnés durant la Grande Guerre.
La montée est longue et assez raide au début. Belles vues sur la vallée de Bitschwiller les Thann, le Vieil Armand et le massif du Grand Ballon. |
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Emprunter le sentier (croix jaune) qui longe l'Amselkopf jusqu'au Pasteten Platz.
Suivre ensuite le sentier (rectangle rouge blanc rouge) qui rejoint le Camp Turenne (Thomannsplatz).
Par le GR (rectangle rouge), rejoindre la chaume du Molkenrain en
passant devant le chalet des AN.
Descendre sur la Ferme du Molkenrain.
Revenir par le même chemin, et après un petit détour pour atteindre le rocher d'Ostein, emprunter les sentier (disque rouge) qui passe par la Cascade de l'Erzenbach pour rejoindre Steinbach
A Steinbach en décembre 1914
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"Sous une pluie diluvienne, les combattants creusèrent des retranchements ; les hommes de Colardelle, harassés, ne pouvant répondre aux ordres d'attaque sur Steinbach, furent ramenés sur Thann vers 22 heures. Partout des bruits de pelles, de pioches et de scies, des barbelés installés à la hâte. Toute la nuit, dans Steinbach, sur le plateau d'Uffholtz et la cote 425, les Allemands renforcèrent leurs positions ; l'Armee-Abteilung Gaede tenait son premier grand succès et le Generalleutnant von Falkenhayn, chef d'état-major général des armées en campagne, transmis à Gaede les félicitations du Kaiser pour avoir défendu le sol allemand. Les premières croix de fer de première classe (Eisernes Kreuze 1.Klasse) furent distribuées à cette occasion.
Côté français, le choc était rude : en trois jours le 5e B.C.R, à lui seul, avait perdu plus de 400 hommes. Une section du groupe de brancardiers divisionnaires, le G.B.D. 66, arriva le 16, et
fut répartie entre Pastetenplatz, Thomannsplatz et Waldkapelle. Une partie de la population de Steinbach s'était réfugiée dans les caves, une autre avait pris précipitamment la fuite. Placé entre
deux feux, victimes et spectateurs, les villageois sortaient de leurs sombres cachettes lors des accalmies pour ensevelir les cadavres, soigner les blessés et chercher quelques vivres.
L'usine Rollin, une fabrique de caoutchouc située à l'ouest du village, ainsi que plusieurs maisons étaient éventrées.
Les Allemands, retranchés dans les habitations, poursuivaient leurs travaux de fortification tandis que les Français rassemblaient des troupes fraîches et de l'artillerie. Des barricades,
des traverses furent aménagées dans les rues avec des cuves de vignerons et des tonneaux remplis de gravats ; les nombreux grillages et barbelés déployés couvrirent rapidement le village d'un
filet d'acier."
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La boue rouge : Vincent Bullière : Dialogues Transvosgiens n° 20 2005.
Le minerai de fer du Silberthal
"Le Silberthal renferme aussi une mine de fer importante ; son filon est dirigé sur six heures, et incline au nord ; la galerie qu'on y a pratiquée, a près de soixante-dix toises, et le filon porte jusqu'à deux toises d'épaisseur au sol de cette galerie. Pour délivrer des eaux les travaux inférieurs, il faudroit prendre une seconde galerie, longue au plus de quanrante toises, à dix ou douze toises au-dessous de la première ; on exploite cette mine sans le secours de la poudre, et on en extrait une quantité prodigieuse de minerai. Il y a deux ouvriers sur ce travail, qui en pourroit occuper cinq ou six. Le quintal de cette mine coûte cinquante sous : savoir, vignt-cinq d'extraction, et vingt-cinq pour le charroi du minier au fourneau de Masevaux, auquel elle fournit une partie de son aliment."
Dietrich Philippe-Frédéric (1748-1793) : Description des gîtes de minerais et des bouches à feux de la France (tome second) 1789.
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