Du col d'Oderen à l'ermitage du Frère Joseph

Col d'Oderen - Col du Page - Col du Collet - ermitage du Frère Joseph - Auberge de Jeunesse - Col d'Oderen

Description de la randonnée
Départ 

Col d'Oderen 

Propriétés 

Distance : 11 km

Dénivelé : 500 m

Restauration : Ermitage du Frère Joseph

Carte IGN : 3619 OT

Remarques 

Du Col d'Oderen à l'ermitage le parcours

se déroule en forêt sur des chemins

forestiers ou des sentiers.

 

Le retour permet d'avoir une vue sur le

vallon du Ventron et de la Bruyère.

Lors de notre promenade, les chemins

étaient détériorés par endroit par 

l'exploitation forestière.

Suivre le balisage (disque rouge) ; le chemin conduit au col du Page, au col du Collet et par un sentier à l'ermitage.

 

A proximité de la chapelle de l'ermite, un chemin (circulaire vert) permet d'atteindre l'Auberge de Jeunesse et la route à proximité du Musée Textile (rectangle bleu blanc bleu).

 

Suivre ce balisage jusqu'au col en restant à proximité de la route.

Du Col d'Oderen à l'ermitage du Frère Jo
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Du col d'Oderen à l'ermitage du Frère Jo
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Le Vénérable Fère Joseph

 

"...

Pierre Jospeh Formet, paysan comtois naquit à Lomont le 7 février 1724. A quatorze ans, il perdit sa mère et fut mis en condition chez un fermier. A dix-sept ans, il entra dans la milice sur tirage au sort. C'est à Landau qu'il entra en campagne pour la Bavière ; après six ans de service, il reçut son congé en 1746.

 

Il partit, et passant le col des croix qui sépare la Haute-Saône des Vosges, il vint échouer à Demrupt, puis à Forgoutte, à 1050 m d’altitude, où un arbre abattu par la foudre lui servit de hutte. Sa renommée de sainteté courait à travers les montagnes : sur l’autre versant de Forgoutte, à Ventron, une petite hutte et un oratoire en bois furent édifiés en 1751, et ce n’est que six ans plus tard que l’ermitage actuel, chapelle et cellule, fut construit.

 

Établi dans son ermitage, il n’était cependant pas isolé du monde et avait des amis auxquels il rendait service. Pour l’éprouver et l’observer, l’évêque de Toul l’invita un jour à sa table à Saulxures ; le lendemain, il écrivit à l’abbé Valence, curé de Ventron « Vous avez là un ermite vraiment sage parce qu’il est vraiment humble ». Il se nourrissait fort peu et souvent seulement de racines. A sa mort, il ne pesait que 70 livres.

 

En avril 1784, les habitants ne voyant pas l’ermite, s’inquiétèrent, ils le trouvèrent mourant. Ses obsèques eurent lieu un dimanche. Les Nobles Dames du chapitre de Remiremont firent des démarches pour obtenir son corps et le droit de l’inhumer en l’église Saint-Pierre de Remiremont ; leur demande fut rejetée.

 

L’acte mortuaire du registre paroissial porte les précisions suivantes : « mort du respectable et sage frère Joseph solitaire. L’an 1784, le trente du mois d’avril, est décédé dans cette paroisse, muni des sacrements de pénitence, viatique et extrême-onction, le respectable et sage frère Joseph, baptisé sous le nom de Pierre Joseph Formet, natif de Lomont en Franche-Comté, comme il nous a déclaré, âgé d’environ 61 ans, dont il a passé 33 ans dans un endroit de cette paroisse appelé « Aux Buttes », où il était autrefois un étang du même nom, édifiant par ses paroles et ses exemples, non seulement tous les paroissiens de ce lieu, mais encore tous ceux qui avaient l’avantage de le connaître, sans être jamais démenti pendant le long espace de sa vie austère ».

« Le second mai de la même année, son corps a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, à l’angle gauche en sortant de l’église, avec les cérémonies ordinaires, notamment en présence du sieur Laurent Joseph Hingray, prêtre vicaire de Cornimont, du maître syndic et greffier de la seigneurie de cette paroisse, Michel Valdenaire, Nicolas Valdenaire, Jean Nicolas Valroff, témoins soussignés ». 

 

Il était vénéré et respecté comme un être d’une spiritualité exceptionnelle. Même sous la Terreur, sa tombe fut épargnée : celui qui était chargé de la détruire déclara « Celle-là je n’y toucherai jamais ».

 

De son vivant, frère Joseph opéra la résurrection du fils de Jean-Claude Curien (de Ventron), qui vint au monde sans vie.

 

Après son décès, une religieuse fut guérie (miracle certifié par le docteur Angot de Laval). En 1925, Philippe fils d'un avocat de Remiremont guérit d'une méningite. En 1953, Marcel Christmann devenu aveugle à la suite d'une conjonctivite purulente, recouvrit la vue.

..."

 

Extrait : Inventaire des sanctuaires et lieux de pélérinage chrétiens en France. Département d'histoire Université de Nanterre.

Photo prise à l'intérieur de la chapelle.

 

Les soeurs Leduc

Thérère, Anne-Marie et Marguerite Leduc, skieuses françaises, JO de Squaw Valley 1960.

 

Les 11 enfants de la famille Leduc ont participé aux Championnats de France de ski et ont été moniteurs de ski. Mais les fameuses "soeurs Leduc" sont les plus connues du grand public, notamment pour leur participation aux Jeux Olympiques de Squaw Valley en 1960. Thérèse en reviendra avec une 4ème place.

 

Aux JO en famille : France soir : 30/3/2012 Oriane Filhol.

Photo : blog le Jour des Biches.

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