Description de la randonnée |
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Départ : |
Parking à l'entrée de Niedermorschwihr en venant de Colmar. |
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Propriétés : |
Distance : 13 km Dénivelé : 600 m Restauration : Carte IGN : 3718 OT |
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Remarques : |
Le début de la randonnée se déroule à travers le vignoble et est à faire en automne car la vue sur Niedermorschwihr et Katzenthal est splendide en cette saison.
La montée au Gallz est un peu raide, mais par beau temps, c'est un bel observatoire pour la plaine d'Alsace et la Forêt Noire. |
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Se diriger vers le Sommerberg ; un petit chemin à flanc de coteaux permet de rejoindre le Calvaire et Katzenthal (disque jaune).
Monter au Château du Wineck puis prendre le chemin (disque bleu) qui mène à la statue du Galtz.
Descendre sur Trois Epis.
Prendre la route de Niedermorschwihr quelques dizaines de mètres puis à droite prendre le sentier (rectangle jaune) qui mène au Carrefour des Pèlerins.
Prendre, à gauche, le chemin ver Hunabuhl.
Un sentier sur la droite (chevalet bleu) longe les maisons et conduit à la chapelle St Wendelin.
Redescendre sur Niedermorschwihr.
Le tramway
"Le 5 juin 1899 une ligne de tramway électrique a relié la petite ville de Turckheim, située six kilomètres à l'ouest de Colmar, au lieu de pèlerinage des Trois-Epis. La construction de la ligne fut l'oeuvre de l'entreprise Schuckert & Cie. La station des Trois Epis est située quatre cent mètres plus haut que la ville de Turckheim ce qui confère à cette ligne le caractère de ligne de montagne toutefois sans crémaillère : avec une longueur de 8,65 kilomètres et une pente maximale de 9,8%. Le tramway comporte un compartiment réservé aux marchandises, un autre destiné aux bagages et sept autres pour les voyageurs.
Il y avait un projet pour relier la ligne à Wintzenheim et au réseau de Colmar mais sa réalisation n'a jamais abouti. Après une interruption du service pendant la première guerre mondiale la ligne fut abandonnée le 1er Avril 1937."
Traduction libre.
Walter Söhnlein : Strassen und Kleinbahnen im Raum Colmar 1976.
Erhard Born : Das elsässisch-mittelbadische Schmalspurnetz 1972.
Carte postale : le blog de pierre
Noël d'autrefois : Christkindel et Hanstrapp
"Dans la veillée de Noël, la famille se réunit, jeunes vieux, bonnes et enfants ; - on allume la grande bûche de Noël dans la cheminée du salon antique ; - on allume lustres, bougies et cierges ; - on se recueille, - on attend, - on a peur, - on tremble, - la visite du Christkindel est annoncée pour récompenser les bons ; - Hanstrapp viendra chercher les méchants ; - on a soin de mettre une botte de foin dans un coin du vestiaire, afin que l'âne, chargé des cadeaux et fatigué du voyage, ne meure pas de faim ; - on sonne à la porte, - Christkindel apparaît : c'est une vision blanche sous les formes d'une femme voilée, ayant couronne d'or au front, et suspendue à l'épaule une corbeille remplie de bonbons ; - ce sont alors des éloges, des promesses, des baisers, des pleurs de joie, des poignées de mains, - des pluies de dragées ; - Hanstrapp, le suivant de cette merveilleuse fée, reste presque toujours dehors le salon, faisant son soliloque d'une voix caverneuse pour compléter le mystère ; et s'il va jusqu'à apparaître, c'est un de ces diables que vous avez vu quelque part, peut-être dans le Freischütz, - avec une figure barboullée de noir, une verge rouge à la main ; - Christkindel, le génie du bien, la Dame blanche, miss Anna, Alice, sous le voile céleste d'un ange ; - Hanstrapp, le génie du mal, Méphistophélès, Caspar, Bertram, sous l'infernal accoutrement d'un démon - des andern Herrn.
Les enfants s'endorment et rêvent là-dessus des rêves inouïs de bonheur, et à leur grand réveil, leurs voeux, leurs espérances, leurs songes de toute une année sont accomplis, la croyance religieuse prend foi et le miracle du Christkindel fait leur adoration."
Souvenirs d'enfance : Auguste Teutsch : Revue d'Alsace 1836.
Reproduction : P. Kauffmann.
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