Description de la randonnée |
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Départ |
route de l'abbaye de Murbach à Husseren. |
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Propriétés |
Distance : 13 km Dénivelé : 360 m Restauration : Au Bon Chasseur Osenbuhr Carte IGN : 3719 OT |
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Remarques |
Une autre façon d'atteindre Osenbuhr : en passant par les carrières de Voegtlinshoffen et de Gueberschwihr.
Cette promenade qui passe à proximité du Langenberg peut être complétée par une visite des ruines de l'Abbaye de Marbach et de l'église monastique du Couvent de Saint Marc. |
Le départ se situe à Husseren, route de Marbach, village qui domine la plaine d'Alsace. Prendre
la direction de Marbach, puis du Langenberg en passant par les carrières de Voegtlinshoffen (losange rouge).
Le Langenberg étant une ferme privée il faut descendre pour remonter et rejoindre le chemin (chevalet jaune) qui débouche (à gauche) sur la route départementale de Gueberschwihr à Osenbuhr.
Un sentier (non balisé) permet d'éviter la route en la longeant.
A l'orée de la forêt, prendre à droite le chemin forestier (non balisé) qui permet d'avoir une belle vue sur le Grand et le Petit Ballon ; un sentier à gauche descend sur Osenbuhr.
Pour revenir, prendre la départementale vers Gueberschwihr puis la direction du Couvent Saint Marc (croix rouge puis losange rouge) et de la maison forestière de Saint Marc.
A proximité de la maison forestière, à gauche, se diriger vers les carrières, Voegtlinshoffen et Marbach (losange bleu)... et une dernière petie grimpée !.
Le village disparu de Langenberg
" …Le village existe en 1188, mais il est pour l'instant peu documenté. La chapelle est citée en 1319 comme une filiale de Saint Martin de Wettolsheim, village possédé pour moitié par les comtes de Horbourg. Ce demi village est cédé à l'abbaye de Marbach et peu après, en 1339, Marbach reçoit la chapelle de Langenberg du Chapitre de l'évêque de Strasbourg. L'église est mentionnée en 1441, puis vendue aux alentours de 1629 par les Truchsess* à Georges de Ruest, ce qui entraîne une contestation de Marbach et probablement la confirmation de son patronage jusque vers 1720...
Un signe ne trompe pas : l'apparition du nom de Langenberg en tant que patronyme porté par des habitants de Gueberschwihr. (Les occurrences) sont suffisamment nombreuses pour suggérer qu'une migration de Langenberg s'est faite en direction de Gueberschwihr, dans une autre seigneurie... "
* Truchsess de Rheinfelden qui ont pris la succession des Hattstatt.
Extraits de Mémoires du Kuckuckstei Bulletin n°9 Avril 2014 : société d'histoire de Gueberschwihr.
Le prieuré de Wasserfallen*
" … Au sud-ouest de Marbach, à l'entrée de la petite vallée qui mène à Langenbach s'élevait jadis une falaise aujourd'hui érodée et entourée de forêts ; dans le langage populaire ce lieu-dit était appelé « Altklösterle » (vieux petit couvent). Un peu plus bas et à l'est, près du ruisseau nommé Feldbach et jouxtant le ban de Gueberschwihr, une parcelle porte encore le nom de « Wasserfall ».
C'est ici que s'élevait, au début du 12ème siècle, sous la protection de l'abbaye de Marbach, le couvent des chanoinesses de Saint-Augustin appelé « zum Wasserfall » qui fut transféré en 1149 à Schwarzenthann près de Soultzmatt. ...
à l'endroit délaissé par les chanoinesses en 1149, s'établirent les moines bénédictins qui en 1372 bénéficièrent d'une importante donation de terres alentours situées entre les deux sentiers qui mènent à Langenbach l'un partant de Gueberschwihr et l'autre de Marbach ... "
d'après Eine Karte der Gemarkung Hattstatt Vöglingshofen von 1621 : Eugen Müller : dans Mitteilungen der Geselschaft für erhaltung der Geschichtlichen Denkmäler im Elsass 1915.
"... Deux textes distincts, datés respectivement du 24 et du 25 février 1372, font état d'une donation par les trois branches principales des Hattstatt, au profit des frères de Wasserfallen, de biens fonciers avec exemption de la rente foncière de dix sester d'avoine qu'ils payaient jusqu'alors.
Il s'agit de biens déjà exploités par une communauté déjà implantée... En 1407, les « frères » sont nommés Brüder des Waldhauses, ce qui suggère qu'il n'y a qu'une seule maison, pas nécessairement en forêt, Waldhaus désignant en général les ermitages...
L'établissement est saccagé par les Armagnacs en 1444 et il s'ensuit apparemment une période de diminution voire d'extinction de l'activité ; elle fait l'objet d'une relance à la fin du XVème siècle.
Les Hattstatt renouvellent en 1490 la donation de 1372, au vu du rétablissenment et de la repopulation du couvent par des Franciscains. En 1407 puis 1499, les frères achètent à des particuliers prés, friches et taillis dans la Strueth de Gueberschwihr, à côté de leur bien qu'ils élargissent.. Les conditions de l'abandon de Wasserfallen ne sont pas connues, mais des sources concordantes montrent qu'elle intervient probablement à la fin du XVIème siècle, si ce n'est lors de la Guerre des Paysans en 1525.... "
* Ce prieuré était situé sur les hauteurs de Voegtlinshoffen, au lieu-dit Haberlé.
Extraits de Mémoires du Kuckuckstei Bulletin n°9 Avril 2014 : société d'histoire de Gueberschwihr.
De l'origine du Couvent Saint-Marc
Le monastère remonte à 676 sous le nom de « Sigismond-Zell », Celle de Saint Sigismond. Cette première fondation périt sous l'invasion des Hongrois vers 926.
En 1050, le Pape alsacien Léon IX, releva le Monastère de ses ruines et y établit des moines bénédictins sous le patronage de Saint Marc. « Sankt Marx » sera désormais le nom de ce lieu.
Par la suite, et jusqu'à la fin du Moyen-Age, une communauté de moniales bénédictines assura le service divin. Des moines bénédictins les remplacèrent jusqu'à la Révolution Française. En 1749, l'Abbaye Sankt Georgen, en Forêt Noire, céda le prieuré à l'Abbaye d'Ebersmunster. Entre 1760 et 1762, et sous la direction d'un prévôt, l'église et les bâtiments annexes furent recontruits. Le clocheton de la chapelle et la partie sud-est du prieuré datent de cette époque.
En 1791, tout le domaine fut vendu comme bien national.
Le 3 mars 1845, l'abbé Pierre-Paul Blanck, originaire de Turckheim, acquit le prieuré et y fonda la première communauté des Soeurs de Saint Joseph, dites de Saint Marc. Elles sont vouées à l'adoration de Jésus-Eucharistie, à l'éducation des enfants et au soin des pauvres et des malades.
D'après le panneau situé à l'entrée du couvent.
"Des origines jusqu’à la Révolution française, les évêques de Strasbourg gardaient Saint-Marc, comme Lautenbach, sous leur seigneurie temporelle et sous leur juridiction spirituelle. Ce fait permet d’induire qu’un établissement religieux devait exister à cet endroit avant l’emprise du diocèse de Bâle sur la Haute Alsace vers le milieu du VIIIe siècle.
Pour le reste, nous en sommes réduits aux hypothèses...
L’appellation de Sigismundi cella apparaît seulement au milieu du XIVe siècle...
La bulle du pape Alexandre III de 1179 en faveur de l’abbaye de Sankt Georgen en Forêt Noire est la plus ancienne charte crédible au sujet du monastère de Saint-Marc. Le pape soumet à l’abbaye souabe la cella de Saint-Marc, fondée par le curé Semannus de Gueberschwihr et confiée par lui à cette abbaye.
La Vie de Theoger, abbé de Sankt-Georgen (1088-1118), nous apprend que ce père spirituel établit près de son monastère vers 1107 une communauté d’une centaine de moniales sur le modèle des prieurés féminins clunisiens.
Pour les antécédents, il faut nous contenter de conjectures. Il vaut mieux reconnaître une ignorance certaine que d’avancer des probabilités incertaines. Puisque l’appellation de Saint-Marc doit avoir une origine, pourquoi ne pas l’attribuer, comme le veut la légende, au pape saint Léon IX, qui aurait visité l’endroit, probablement durant son troisième voyage en Alsace à la fin de 1052 ?"
Les origines du monachisme en Alsace : Revue d'Alsace 2008 : René Bornert.
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