De l'Oelberg à Guebwiller

Begholtz-Zell - Oelberg - Carrières - Croix des Missions - Guebwiller - Bergholtz-Zell

Description de la randonnée
Départ

Bergholtz-Zell : chemin de croix de l'Oelberg

Propriétés

Distance : 10 km

Dénivelé : 400 m 

Restauration : nombreuses possibilités

à Guebwiller.

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

Une promenade agréable à travers vignes et

forêt, du curieux chemin de croix de l'Oelberg

de Bergholtz-Zell à Guebwiller en passant

par les imposantes carrières de grès de

Bergholtz.

 

A la Croix des Missions : belle vue sur l'entrée

de la vallée de Guebwiller.

A Bergholtz-Zell, se garer près du chemin de croix.

 

Visiter l'étonnant chemin de croix de l'Oelberg.

 

Suivre le sentier circulaire (rond rouge) qui conduit à la forêt et aux imposantes carrières de grès.

 

Longer ces carrières pour prendre le sentier (croix rouge) qui mène à la Croix des Missions.

 

Descendre sur Guebwiller à proximité de la gare.

 

Suivre la route de Colmar jusqu'au chemin (losange rouge) qui, à travers les vignes, permet de revenir à Bergholtz-Zell. 

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De l'origine du Chemin de Croix de l'Oelberg

"Joseph Doppler, originaire de Leymen (9 janvier 1818), curé de Bergholtz-Zell, décédé dans notre paroisse le 28 novembre 1877, exprima lors d'une séance de la Fabrique de l'Eglise (le 28 décembre 1871), le voeu de construire sur le terrain au-dessus du cimetière un Chemin de Croix, ainsi que plusieurs chapelles. Son voeu devait bientôt se réaliser : les propriétaires firent don de leur terrain à l'église, les fidèles donnèrent de l'argent. Des hommes et des femmes de la paroisse et des environs collaborèrent aux travaux du Chemin de Croix, et bientôt L. Masselot, sculpteur de Guebwiller, fut chargé d'ériger les différentes stations. La première, construite il y a cent ans, porte le millésime 1872. Au cours de la même année, on édifia la chapelle au-dessus de la quatrième station.

...

Le tunnel à l'entrée ainsi que la douzième station furent réalisées en 1873. La treizième station date de 1874 ; il s'agit du choeur actuel de la chapelle du pèlerinage en l'honneur des Sept Douleurs de Marie, et la chapelle de l'Agonie du Christ. Chaque jeudi, le curé Doppler visita les villages de la région pour quêter et pour y chercher des arbustes et des haies pour embellir le Mont des Oliviers. En 1876 celui-ci fut enrichi par la chapelle de la Sainte Cène qui renferme une représentation artistique de la scène du Jeudi Saint, oeuvre de François Meyer fils, sculpteur habitant Munich, qui réalisa les différenst personnages en bois. A l'entrée du Mont des Olviers, le curé Doppler fit placer la statue d'un ange invitant les fidèles à visiter le pèlerinage. Malgré la disparition du curé Doppler, fondateur du Mont des Oliviers, qui fut enterré devant la Croix des Missions du Cimetière, les travaux continuèrent.

 

Mademoiselle Catherine Rominger, dite Adolphe Catherine, fit construire la grande chapelle dans laquelle se trouve la quatorzième station de la Sainte Sépulture (1879). Tout près de la chapelle, un puits fut creusé pour fournir de l'eau potable aux habitants de la maison. La chaire à l'extérieur de la chapelle est celle de l'ancienne église paroissiale et date de 1597 ; elle était jadis ornée des armes de Murbach.

 

Le curé Laurent Brunner fit enrichir le Mont des Oliviers de la chapelle des Samaritains, de puits, de la grotte de Lourdes et d'une petite grotte avec la Sainte famille.

...."

 

D'après un document visible dans l'une des chapelles.

Les carrières de Bergholtz

"La carrière de Bergholtz est longue de 600 mètres environ et haute de 10 à 20 mètres. Elle a déjà été exploitée avant le XVIème siècle pour construire d'anciennes maisons de Bergholtz, mais l'exploitation fut intensive début du XVIIIème siècle. Elle a servi à construire plusieurs bâtiments, comme par exemple l'église de Bergholtz, l'église Notre Dame de Guebwiller, des maisons coloniales... Il fallait monter à pied et redescendre avec les blocs de grès en suivant le chemin (ancien chemin de schlittage). Depuis, cette carrière est abandonnée.

...

Le canal Vauban a été créé en 1699. Il suivait le tracé d'un ancien chemin allant à Rouffach. Il permettait le flottage du bois et le transport des pierres pour la construction de Neuf-Brisach. Il servait aussi pour l'irrigation des prés des riverains, l'eau était elle prélevée dans la Lauch. Il ne reste du canal que des marigots entrecoupés de bosses. Il a été comblé en 1790."

 

d'après le site officiel de la commune de Bergholtz.

Le grès rose de Notre Dame de Guebwiller

Notre Dame : l'église équestrale de Guebwiller

"L'église du chapitre noble de Gebweiler est une des plus belles et des plus magnifiques de la province. Toute bâtie en pierres de taille, elle a été commencée en 1761, sur le plan de M. Beuque, architecte de Besançon, qui l'a dirigée lui-même jusqu'aux plates-bandes. Elle a été continuée et achevée en 1785, sous la direction de M. Ritter, architecte allemand.

 

Elle a été consacrée, le 7 septembre 1785, par François-Joseph-Sigismond de Roggenbach, évêque-prince de Bâle. Cette église a été commencée par Léger de Rathsamhausen, abbé-prince de Mourbach, qui y a employé une partie de ses revenus, et qui y a fait assigner une partie des revenus des prébendes vacantes.

 

Le château du prince-abbé et les maisons canoniales sont attenantes à cette église. Le château fut bâti en 1715, par Philippe-Eberhard de Bavière, prince de Loewenstein, grand doyen de Strasbourg et de Cologne, qui fut postulé, le 16 avril 1694, abbé de Mourbach, et qui mourut à Gebwiler, le 19 janvier 1720 ...

 

L'abbaye princière de Mourbach, de l'ordre de Saint Benoit, fut transférée à Gebwiller en 1759. Elle fut sécularisée par bulles du pape Clément XIII datées du onze août 1764 ..."

 

Revue d'Alsace 1867 : Extrait des manuscrits inédits de Grandidier.

Photo : KBWEi

 

NB : Le Neuenbourg, château du prince-abbé, sera destiné à la production textile par les familles Dollfus et de Bary avant d'être acquis par les Ziegler qui le transforment à nouveau en maison d'habitation. En 1826 il fut acquis par Daniel Schlumberger et c'est son neveu, Henri Schlumberger qui va aménager le parc. Le château sera transformé en Ecole Normale de jeunes filles en 1949, puis en IUFM avant de devenir en 2004 le Centre d'interprétation de l'Architecture et du Patrimoine.

 

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