Description de la randonnée |
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Départ |
Col du Haag ; parking public situé devant la |
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Propriétés |
Distance : 10,5 km Dénivelé : 400 m Restauration : Carte IGN : 3719 OT |
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Remarques |
Une randonnée plus facile que la précédente à travers de belles forêts de hêtres.
Quelques passages sur les chaumes premettent de profiter de la vue sur les vallées de Thann et de Guebwiller, la plaine d'Alsace et sur le massif du Petit Ballon.
A faire particulièrement en automne quand les hêtraies s'enflamment et que les rayons du soleil transpercent le feuillage.
Cette randonnée passe aussi par un lieu de mémoire (le Firstacker au pied du Sudelkopf) non loin du Hartmannswillerkopf que la Grande Guerre a rendu célèbre.
NB : cette randonnée peut se faire en partant du parking du Firstacker. |
Se garer au col et suivre le sentier (croix jaune) qui conduit au refuge du Sattelfels.
Poursuivre ce chemin, puis, monter à Gerstacker (disque jaune) et descendre sur le Firstacker.
Emprunter le sentier GR5 (rectangle rouge) jusqu'à la ferme auberge du Grand Ballon et qui traverse la route des Crêtes.
Une variante consiste à suivre le sentier balisé croix bleue puis rectangle rouge blanc rouge pour rejoindre la ferme-auberge du Grand Ballon. Cette variante est moins raide, sauf vers la fin, mais rallonge un peu le parcours d'environ 1.5 km.
Un sentier (losange rouge) passe derrière la ferme et mène au chalet du Ski Club de Saint Louis et au pied du Judenhutkopf (à ne pas confondre avec le col du Judenhut).
Un chemin forestier (rectangle rouge blanc rouge) conduit à la chaume du Roedelen ou un chemin non balisé permet de rejoindre le point de départ en suivant les courbes de niveau et en passant au-dessus du lac du Ballon.
Lettre à une fiancée
" … A l'heure fixée pour le départ, les premiers éléments d'avant-garde furent accueillis par un feu nourri de mitrailleuses. Le capitaine Amic manoeuvra très adroitement pour en éviter les effets, puis dirigea lui-même résolument sa compagnie sur la première tranchée allemande, que ses chasseurs enlevèrent dans un magnifique élan.
C'est là qu'il fut tué net, d'une balle de fusil qui pénétra dans sa tête par la bouche.
Son ordonnance, dont vous me parlez, fut tué à ses côtés. Sa compagnie, entrainée alors par le dernier officier (tué ensuite), continua sa progression et enleva une deuxième tranchée allemande !
Je ne m'attarderai pas à chercher des paroles banales de consolation, je vous parlerai avec la franchise brutale d'un soldat qui fait la guerre.
Un homme de valeur, le général Serret, vient de mourir aujourd'hui, à la suite d'une amputation provoquée par un éclat d'obus qui lui fractura la jambe. Voilà bien la mort stupide, loin de la ligne de feu, sans un ennemi en vue, la mort inutile sous un tir de barrage.
Mais tomber en plein assaut, à la tête de sa compagnie, magnifiquement brave, s'effondrer sur une tranchée conquise avec un superbe courage, garder pour dernière vision le spectacle d'une attaque victorieuse, voilà ce que nous considérons tous comme la fin la plus enviable...
Votre fiancé avait toutes les belles qualités de « l'officier français »...
Soyez assurée que pendant les derniers mois de sa vie nous l'avons entouré de toute notre affection et sa mort a été si belle que nous n'avons pas le droit de le pleurer. … "
Lettre du commandant Dussauge à la fiancée du capitaine Paul Amic : extraits : 6 janvier 1916. La Grande Guerre du 20ème siècle janvier 1917.
Reproduction : stèle Paul Amic au pied du Grand Ballon.
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