Description de la randonnée |
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Départ |
Col du Bermont : il est difficile de trouver une place de stationnement au col. Le parking se trouve au pied du |
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Propriétés |
Distance : 12 km Dénivelé : 500 m Restauration : Restaurant le Bouton d'Or situé au-dessus de la Goutte Carte IGN : 3718 OT |
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Remarques |
Une promenade variée entre le Val d'Orbey et celui de Lapoutroie avec une vue souvent dégagée sur les Vosges centrales.
Le pays welche est encore plus beau en automne quand les arbres prennent leurs couleurs flamboyantes. |
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Se garer au pied du Grand Faudé et rejoindre par la petite route le col du Bermont.
Suivre la route, puis le chemin qui mènent au Surcenord en passant par le Beauregard (chevalet jaune).
Quitter la direction du Lac Blanc pour aller vers les Mérelles (chevalet jaune).
Suivre la route (disque jaune) vers le Bermont jusqu'au chemin (disque bleu) qui à travers les prés conduit au Bouton d'or situé au-dessus de la Goutte.
Revenir sur ses pas pour descendre par un chemin non balisé sur la ferme située en contrebas et sur la route qui mène à la Goutte.
Par cette route se diriger vers les Alisiers en faisant le tour du Grand Faudé.
A proximité de l'hotel, prendre le chemin (disque bleu) qui rejoint le Bermont en passant près de la Roche du Chat Noir.
Echos du front
"...A propos du bourg du Bonhomme où nos troupes sont en train de pénétrer, une remarque intéressante.
Il y a là quatre communes. Le Bonhomme, qu'ils ont baptisé Diedolshausen, Fréland, qu'ils ont nommé Urbach, La Poutroye, qu'ils appellent Schnierlach, et Orbey, qu'ils ont changé en Urbeis, où, jamais, de mémoire d'homme, on n'a parlé autre chose que le français. En vain, depuis 1871, les Allemands y ont-ils multiplié les écoles. Les parents, ne sachant pas un mot de la langue tudesque, les enfants de retour au logis, parlent français.
Les noms des habitants d'ailleurs, sont caractéristiques : Maréchal, Maire, Masson, Marchal, Valentin, Dumoulin, Bertrand, Michel, Blaise, Collin, Rousselot, Husson, Prud'homme, Claudejean, Petitdemange, Florentdidier, etc... Les quelques noms boches qui s'y mélangent sont ceux d'immigrés, pour la plupart fonctionnaires, instituteurs ou employés des postes, qui sont forcés de parler français, car on ne les comprendrait pas..."
Le Figaro du 24 juin 1915 : Echos, article signé Le Masque de Fer.
Armoirie de Lapoutroie : l'oie sur la poutre devenue l'oie sur le pont.
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