Description de la randonnée |
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Départ |
La Bresse : rue des Proyes |
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Propriétés |
Distance : 12 km Dénivelé : 550 m Restauration : Chalet du Lac des Corbeaux Carte IGN : 3618 OT |
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Remarques |
Situé dans un entonnoir, le lac des Corbeaux est un très beau lac vosgien d'origine glaciaire.
Le passage par l'arboretum ne s'impose pas (il faut descendre pour remonter) mais la montée du Lac permet d'avoir une vue superbe.
La descente sur le collet Mansuy est un peu ravinée.
Le chemin qui mène à Brabant est agréable et permet d'avoir une belle vue sur le val de Cornimont. |
Un sentier (triangle jaune) permet de rejoindre la route des Bouchaux qui, ensuite, mène au lac.
A proximité du Chalet du Lac, un sentier (circulaire jaune) conduit à la Roche du Lac et au Collet Mansuy.
Le GR 533 (rectanle vert) nous mène au Brabant par le lieu-dit Rachute.
Tourner à droite sur la route pour suivre un sentier (triangle vert) qui descend ensuite à La Bresse.
NB : Pour ceux qui cherchent à éviter la montée et la descente un peu raide sur La Bresse, le col du Brabant ou le col du Bramont peuvent constituer de bons points de départ pour se rendre au lac des Corbeaux.
Lacs et Feignes des Vosges
"...
Dans les Vosges, la population appelle les lacs du nom de mer. Ce mot paraîtra peut-être prétentieux pour d’aussi petites pièces d’eau. Il n’en est rien, puisque mer vient, dans le cas particulier, de mare qui signifie, en celtique, amas d'eau. On dit donc Gérardmer : mer de Gérard ; Longemer : longue mer, etc...
Le nom de Marchet signifie mer sèche, ce qui est bien le cas, puisque ce lac est a peu près comblé par de la tourbe. Quant au lac du Corbeau, il ne vient pas de l’oiseau du même nom ; mais du mot corbé qui est donné, dans les Vosges, à de petites vallées. On ne devrait donc pas écrire lac des Corbeaux, mais du Corbeau.
Les tourbières abondent dans toute cette région des Vosges ; il en est de très grandes et de toutes petites ; on en trouve aussi bien dans les fonds que sur les pentes et les sommets des montagnes.
J’ai déjà dit que la tourbe se formait au fond de nos lacs et finissait par les combler ; c’est ce qu’on appelle la tourbe immergée ou infra-aquatique (ou submergée, comme le dit Hogard).
La stagnation des eaux n’est pas toujours assez grande pour former des lacs ; le sous-sol cristallin, peu fissuré, n’en permet pas toujours l’écoulement ; de la, des lieux humides, marécageux - des Feignes, comme on les appelle - plus ou moins grands, éminemment propres au développement de la tourbe. Celle-ci se développe aussi a la surface des eaux ; ce sont les tourbières émergées ou supra-aquatiques.
C’est par en haut que la tourbe se forme, si bien qu’une fois un lac ou un étang comblé, la tourbière émergée se superpose a celle qui s’était formée dans les eaux. Le lac Lispach présente ce fait : on voit des éminences sur lesquelles ont poussé des bouleaux ; sa surface est mamelonnée.
…"
Annales de la Société d'émulation du département des Vosges : 1895
Reproduction : tourbière du Lispach : Panoramio Pakophot.
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