Description de la randonnée |
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Départ |
départ du parcours sportif. |
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Propriétés |
Distance : 12 km Dénivelé : 260 m Restauration : Auberge de Liézey. Carte IGN : 3618 OT |
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Remarques |
L'aller se fait à travers les grandes forêts de sapin et le retour par le chemin du Grand Liézey, à l'orée du bois.
Les temps indiqués sur les panneaux sont un peu trop optimistes ! |
A la Pépinière des Xettes, emprunter le chemin forestier des Chevrottes (disque jaune) par Rougimont et le Pré Rouan.
Descendre sur le Pont de l'Envers et remonter par la route sur Liézey.
L'auberge se trouve non loin de la Croix Delon, route de Saucéfaing.
Revenir sur ses pas pour prendre la route de Blanchefontaine et poursuivre par le chemin forestier du Grand Liézey jusqu'à la Fourrière Morel (triangle rouge).
Au carrefour, suivre la route, à droite jusqu'au point de départ.
A propos de l'origine de Gérardmer
" ...D'après la légende, Gérardmer aurait été habité au temps de Charlemagne ; le grand empereur serait venu chasser l'ours, le loup, l'aurochs, dans la forêt des Vosges, il aurait même traversé la chaîne par le Montabey dans ses expéditions guerrières.
Etant donné la proximité de la résidence d'été du grand guerrier, Champ-le-Duc, il n'y a rien d'impossible qu'il soit venu à Gérardmer ; c'est ce que tendrait à confirmer la dénomination de quelques-unes des curiosités du pays, comme la cascade et la fontaine-Charlemagne, la Pierre-Charlemagne.
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Une autre tradition, plus vivace que celle de Charlemagne, attribue à Gérard d'Alsace la fondation de Gérardmer. Il aurait établi sur les bords de la Jamagne une tour destinée à perpétuer le souvenir de son passage, et les restes de cette prétendue tour auraient été trouvés en rebâtissant la chapelle du calvaire.
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Richer, moine de Senones, auteur du XIIIème siècle, raconte que : « L'an du seigneur 1056, un certain personnage du nom de Bilon, serviteur du duc Gérard, construisit une chapelle en l'honneur de Saint Barthélémy, dans une forêt des Vosges, qu'on appelle Longe-mer ».
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(Quant au père Benoît Picard, capucin toulois, il dit ceci:)
" J'ai cru autrefois que le village de Gérardmer empruntait son nom du duc Gérard, mais après plusieurs recherches que j'ai faites, pour l'éclaircissement de l'histoire de Toul et de Metz, à laquelle je m'applique actuellement, je dis à présent que le duc Gérard, suivi de Bilon, l'un de ses officiers, assista à la translation de l'évêque Saint Gérard, faite à Toul le 22 octobre 1051. Cet officier, touché de la sainteté de nos cérémonies et des miracles que le bon Dieu fit paraître sur le tombeau de ce saint, et qui ont été écrits par un auteur contemporain, se retira dans les Vosges et fit bâtir une chapelle en l'honneur de Saint Gérard et de Saint Barthélémy, laquelle, à cause des biens qu'il y annexa, fut érigée en bénéfice dans l'église paroissiale, dont ces deux saints devinrent les patrons et donnèrent lieu d'appeler les habitations proches du lac, Gérardmer, Sancti Gerardi mare. "
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Gérardmer à travers les âges : Louis Gehin : Bulletin de la société Philomatique Vosgienne 1892-93 et 1893-94.
Reproduction : pierre tombale de Gérard de Toul : cathédrale de Toul : Diligent.
L'histoire d'un prêtre réfractaire
" ...Jacques Georgel, curé de Deycimont, chassé de sa cure par la tourmente révolutionnaire, se retira dans la ferme paternelle et fit de son appartement un oratoire où il célébrait les offices. Plusieurs personnes le prièrent de rendre ses cérémonies publiques, lui firent part du dessein qu'elles avaient conçu de construire une église, et lui demandèrent de vouloir bien les aider à mettre ce projet à exécution.
Tout les habitants voulurent concourir à l'érection de cet édifice : l'un fit don du terrain pour l'emplacement de l'église et du cimetière, les autres donnèrent de l'argent pour l'achat de la chaux et des autres matériaux nécessaires ; les autres offrirent leurs bras pour creuser les fondations, mettre en moellons les roches granitiques du pays ; les femmes et les filles ne restèrent pas étrangères à ces pénibles travaux. Aussi la construction de l'église marcha avec tant de rapidité, qu'on put y célébrer les offices au commencement de novembre de l'année 1795. M. Didier, curé de Jussarupt, en fit la bénédiction.
Ce qui honore singulièrement M. Georgel c'est qu'il refusa constamment les postes avantageux que lui offrirent ses supérieurs, qui, rendant justice à son rare mérite, auraient désiré le récompenser en le plaçant à la tête de paroisses plus importantes. Ce ministre désintéressé ne voulut jamais consentir à quitter une paroisse petite et pauvre à laquelle il avait voué toute son affection.
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Le département des Vosges : H. Lepage et Ch. Charton : 1845.
Reproduction : église paroissiale de Liézey.
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