De Soultzmatt à Osenbach

Soultzmatt - Grossfels - Langenstein - Gauchmatt - Val du Pâtre - Col du Bannstein - Thanviller - Wintzfelden - Osenbach - Soultzmatt

Description de la randonnée
Départ 

Parking au-dessus des Sources Nessel de

Soultzmatt

Propriétés 

Distance : 17 km

Dénivelé : 450 m

Restauration : A l'Arbre Vert Wintzfelden

Carte IGN : 3719 OT

Remarques

Promenade à travers la Haute vallée Noble

à la découverte du Val de Pâtre et des prairies

de Wintzfelden.

Prendre pendant quelques mètres la route qui monte à la Gauchmatt, puis, à gauche le chemin qui passe au-dessus des Sources Nessel. 

 

Quitter ce chemin pour emprunter le sentier (triangle bleu) qui mène au Grossfels et à la Gauchmatt.

 

Longer le terrain de football pour rejoindre le chemin de Croix qui conduit à la chapelle du Val du Pâtre.

 

Derrière la chapelle, un sentier (disque jaune) permet de rejoindre le chemin (croix jaune) qui mène au col du Bannstein.

 

Un chemin (triangle bleu) permet de rejoindre le chemin qui descend sur Thanviller.

 

Par la route, rejoindre Wintzfelden.

 

Prendre pendant quelques mètres la route qui se dirige vers Osenbach. Quitter cette route pour rejoindre ce village en passant par le vignoble du Ritzental.

 

La route du Moulin conduit au chemin (non balisé) qui nous amène au point de départ.

 

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La Gauchmatt et les coucous

" ...La Gauchmatt est encore aujourd'hui un lieu de prédilection pour la promenade des amoureux. Le principal jour de pèlerinage dans le Val du Pâtre est le dimanche des Rameaux. Dans le langage populaire on l'appelle « Parlesuntig », le dimanche des couples amoureux. Après la procession les prés sont couverts de couples gais et rieurs. La coutume ancestrale de la fête germanique du printemps semble ici revivre.

...le mot « Gauch » signifie encore aujourd'hui une sorte de cafard malodorant. A l'origine il avait la même signification que coucou (Kukuck), puis plus tard que fou. Le Gauch ou coucou est parfois aussi un mot derrière lequel se cache le diable. D'où les expressions : Geh zum Kukuck (va au diable), hol mich der Kukuck (que le diable m'emporte), weiss der Kukuck (le diable sait où). Le coucou apparaît donc comme une sorte d'oiseau de satan.

le coucou qui dépose ses œufs dans d'autres nids est aussi le symbole de l'infidélité. Son cri est interprété comme l'appel de la passion ou comme une manière de chahuter le mari trompé. Le mot français cocu ne serait qu'une déformation du mot coucou...."

 

d'après archives de l'église d'Alsace : rund um die Gauchmatt : Charles Haaby : 1976.

Non loin de la Gauchmatt, de l'autre côté du col du Bannstein se trouve la chapelle dédiée à Saint Gangolphe, patron des couples, des mères de famille et des mal mariés. Les jours de pèlerinage avait lieu le marché aux sifflets.

"...Les jours de pèlerinage se tenait un important marché appelé Kauzlemarkt, ou, anciennement Kukucksmarkt. Il se caractérise par la vente de deux sortes de sifflets :

  • les uns, nommés kukuck, gros comme le point, en argile cuite, en forme de ruche, munis d'un petit trou qu'on bouche ou on débouche, servent à imiter  :le cri du coucou : il y a là une allusion aux moeurs libres de Ganea (femme infidèle de Saint Gangolphe), cet oiseau qui pond ses oeufs dans les nids des autres étant le symbole de l'infidélité ;
  • les seconds, appelés gluttri, ont la forme du coucou et le corps rempli d'eau : quand on souffle l'air dans la queue, il traverse l'eau et reproduit le son du pet, ce qui rappelle les paroles arrogantes de Ganea et l'infirmité qui l'amena à la repentance..."

 

L'ethnologie à Strasbourg : Saint Gangolphe : Pierre Erny : mars 1990.

Reproduction : Kukuck de Saint Gangolphe.

 

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