La boucle d'Osthouse

Osthouse - Ecluse sur l'Ill - Etangs de pêche - Gravière - Allmendhütte - Sentier du Bronnwasser - Ecluses de Boerschey - Ecluses de Steinsau - Bois le Looch - Osthouse

Description de la randonnée
Départ

Château Zorn de Bulach, rue du Château  à Osthouse. 

Propriétés

Distance : 11 km

Dénivelé : 9 m

Restauration : A l'Aigle d'Or à Osthouse

Carte IGN : 3817 O

Remarques

Promenade à travers le Ried à effectuer de préférence en période sèche et en dehors

des périodes des crues de l'Ill.

 

L'histoire d'Osthouse étant liée aux Zorn de Bulach c'est aussi l'occasion de découvrir le château à douves du XVème siècle et la chapelle funéraire Saint Wolfgang.

L'itinéraire est balisé (circulaire rouge) jusqu'au niveau des écluses de Boerschey.

 

Il conduit d'abord à une première écluse sur l'Ill, longe des étangs de pêche et une gravière pour atteindre un abri en bois appelé Allmendhütte.

 

Peu après l'Allmendhütte, au niveau de l'Allmendgraben, il faut aller sur la gauche pour rejoindre le sentier du Bronnwasser. 

 

Ce sentier longe le Bronnwasser et conduit au barrage de Boerschey.

 

Traversez les deux écluses et, après la deuxième écluse, suivez le chemin à gauche, à l'intersection suivante tournez à gauche pour traverser le pré qui se trouve devant le bois du Looch.

 

En poursuivant le chemin de droite, enfoncez-vous dans la forêt pour la traverser et déboucher à proximité du terrain de football.

 

Longez ce terrain pour atteindre la route qui mène d'Osthouse à Gerstheim et rejoindre le point de départ.

 

NB : à partir des écluses de Boerschey, l'itinéraire circulaire rouge permet aussi de rejoindre Osthouse en longeant l'Ill (à gauche).

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A propos des Zorn de Bulach

"...Frédéric Zorn assista, en 1209, au tournoi de Worms, dès cette époque reculée sa famille partagea constamment avec les Müllenheim le gouvernement de Strasbourg. Dans les conflits entre l'empereur et le pouvoir ecclésiastique, c'est toujours du côté de l'empereur que se rangèrent les Zorn.

 

Au milieu du 13ème siècle, ils furent investis de la charge héréditaire de Schultheis (prévôt, grand-juge)...

 

En 1262, lors du conflit qui s'éleva entre les bourgeois de Strasbourg et l'évêque Walther de Geroldseck, Nicolas Zorn fut mis à la tête des troupes de la ville et remporta sur le prélat en personne la mémorable victoire de Hausbergen. Les strasbougeois récompensèrent sa bravoure en plaçant devant sa maison un buste ou statue royale (Steinernen Koenig)...

 

Il n'y a pas une seule famille qui ait donné à la ville un aussi grand nombre de Stettmeisters...

"Les Zorn et les Mûlleheim, dit le chroniqueur Hertzog, sont les deux plus anciennes et plus illustres familles de la Basse-Alsace ; quand le gouvernement de Strasbourg était encore entre les mains de la nobles, ce sont ces deux familles qui l'excerçaient". Tantôt unies, tantôt rivales, on les trouve sans cesse au premier rang des magistrats de la cité...

 

La maison Zorn de Bulach commence à former un ligne distincte avec Nicolas, 6ème du nom, dit le Reichenstein... Son fils Rodolphe, chevalier, dit de Ramstein, du nom d'un château situé à l'entrée du Val de Villé et brûlé par les strasbourgeois en 1420, stettmeister en 1445, est l'auteur de la branche des Zorn de Bulach...

 

On ne sait pas exactement d'où cette branche a pris le nom : plusieurs villages sont ainsi appelés en Suisse et en Allemagne, sans que l'on ait pu établir que la famille Zorn y ait possédé aucun bien...

 

D'après l'Alsace Noble tome troisième : Ernest Lehr 1870.

Reproduction : dalle funéraire scellée dans le mur de clôture de l'église Saint Bathélemy.

Armoiries : de gueules à une étoile d'argent à huit rais, coupé d'or plein, l'écu timbré d'un casque de tournoi, orné de lambrequins de geules et d'or.

 

Le château des d'Osthouse

"Le château d'Otshouse, deux ailes en retour d'équerre, succède peu-être à une première "Wasserburg" (XIVème siècle) dont subsisteraient  le fossé d'eau et l'enceinte carrée à grosses tours d'angle polygonales, arasées.

 

C'est probablement Claus Zorn de Bulach qui élève l'aile ouest vers 1436, aile révovée en 1558 et complétée d'une aile méridionale à l'aplomb de l'enceinte médiévale en 1570.

 

On franchit le fossé d'eau à l'est, par un pont à une arche débouchant sur un ouvrage d'entrée crénelé ; l'avant-porte qui le précède (emplacement du pont-levis) présente à gauche les armes des Zorn de Bulach d'Osthouse, celles des Zorn de Plobsheim à droite.  Des monuments funéraires sont remployés sur les deux faces de l'ouvrage d'entrée...

 

D'après Dictionnaire des Monuments Historiques d'Alsace : Toursel-Harster, Beck, Bronner 1995.

Les Zorn de Bulach et l'annexion

"...Le baron Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat pour l'Alsace-Lorraine, est issu d'une vieille famille alsacienne.

 

Son père, le baron François Zorn de Bulach, était sous le régime français député au corps législatif : il faisait même partie de l'entourage de l'empereur Napoléon III, dont il était chambellan en 1870.

 

Après l'annexion de son pays à l'Allemagne, le baron Zorn de Bulach père fut le premier à se rallier au nouveau régime...

 

Comme son père, Hugo Zorn de Bulach fut d'abord membre de la délégation d'Alsace-Lorraine au Reichstag, où il représenta la circonscription d'Erstein-Molsheim à la place du docteur Sieffermann, député protestataire.

 

Le gouvernement allemand l'appela successivement à la tête de la section d'agriculture et des travaux publics ; il fut le premier Alsacien mis à la tête d'une division ministérielle. Puis il devint sous-secrétaire d'Etat et succéda enfin comme secrétaire d'Etat à M. Koeller en octobre dernier...

 

M. Zorn de Bulach décrit la voie que doit suivre la germanisation. Elle doit marcher droit à son but qui est de faire de l'Alsace-Lorraine un pays qui se sente une partie intégrante de l'empire. Mais il faut se garder avec un même soin des exigences des pangermanistes qui veulent faire des Alsaciens des Allemands fougueux, et des "panfrançais" qui voudraient revenir quarante ans en arrière.

 

M. Zorn de Bulach estime que c'est folie de vouloir obliger les Alsaciens à abandonner leur préférence pour le français et leur affection pour la France, où ils collaborèrent à la Révolution de 1789. On ne change pas les habitudes d'un peuple en un tour de main et il faut gouverner d'après ces seuls principes : reconnaître les droits de l'empire tout en sauvegardant ses droits propres.

 

M. Zorn de Bulach, au cours de l'exposé de ce programme, a reconnu que la germanisation n'avait pas fait de progrès dans ces derniers temps et qu'au contraire les sentiments français s'étaient accentués..."

 

Le Temps du 20 janvier 1909 : déclarations du baron Zorn de Bulach.

 

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