Description de la randonnée |
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Départ |
Niedermorschwihr, parking situé à l'entrée du village. |
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Propriétés |
Distance : 16 km Dénivelé : 600 m Restauration : Carte IGN : 3718 OT |
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Remarques |
Entre vignes et forêt, une autre manière d'accéder au Galz et aux Trois-Epis. |
Monter au Sommerberg (disque jaune), au Galtz (triangle bleu) et à la station des Trois-Epis en passant par le Kiosque et le Centre Médical (circulaire jaune).
Après visité le cimetière militaire, revenir au Kiosque, puis se diriger vers la Croix de Meywihr (disque bleu) et passer au-dessus d'Ammerschwihr pour rejoindre Katzentahl en passant par la chapelle de Meywihr et la route viticole (triangle jaune).
Traverser le village pour regagner Niedermorschwihr (triangle jaune).
Ammerschwihr au Moyen-Âge
"En face, de l'autre côté de la Weiss, un de ces épisodes si fréquents et si tristes de l'histoire du moyen âge s'accomplissait autour d'Ammerschwihr. Deux villages, Meywihr et Katzenbach, disparaissaient lentement. Las d'être livrés sans défense aux violences des bandes armées guerroyant entre elles, leurs habitants, les uns après les autres, abandonnaients leurs maisons et venaient se réfugier derrière les murailles et les tours dont Ammerschwihr avait commencé à s'entourer dans la première moitié du XIVème siècle.
Ce ne fut qu'en 1503 que le curé de Meywihr, resté à peu près seul, se décida à rejoindre ses paroissiens. Petit à petit, les maisons s'écroulèrent, les cultures, les vignes poussèrent là où jadis s'élevaient les habitations, et aujourd'hui il ne reste plus rien de ces deux villages qu'un fragment de l'église de Meywihr, une crypte où gisent épars quelques ossements et crânes brisés des anciens habitants, morts et déposés là avant l'époque des exodes.
Sans avoir l'importance militaire de Kaysersberg, Ammerschwihr était cependant une fière et forte ville. Du côté de la montagne, une triple enceinte protégeait la porte haute, encore debout, et lorsque la poudre et les canons révolutionnèrent l'art de la guerre, les habitants s'efforcèrent de transformer leurs fortifications et de les mettre à la hauteur des nésessités nouvelles. Une tour, le Schelmenturm, est une bel échantillon de ce que tentèrent les ingénieurs de l'époque pour lutter contre l'effet foudroyant des nouveaux engins.
Ils essayèrent aussi, sur certains points, de doubler leurs murailles, remplissant de terre l'entre-deux voûté. Aujourd'hui, la terre ayant été retirée, les industrieux habitants se trouvent possesseurs de caves économiques, et cela semble le bénéfice le plus certain que la ville ait tiré de ses efforts pour sauvegarder sa vieille réputation de place forte.
..."
Frédéric Régamey : Gazette des Beaux Arts 48ème année 3ème période tome 36 1906
D'après une gravure de Mathieu Merian.
La statue du Galtz
"Monument commémoratif et ex-voto de reconnaissance érigé par les rescapés de la grande guerre à l'emplacement d'un petit pavillon octogonal. Le monument a été conçu par le sculpteur strasbourgeois Valentin Jaeg. L'architecte Zitan supervisa les travaux, le socle fut réalisé par la maison Ribolzi d'Orbey, la statue du Christ par l'entreprise Weber de Strasbourg. La première pierre fut posée en 1928, le monument fut inauguré le 14 septembre 1930. La statue du Christ primitive, en béton armé, a été remplacée en 1991 par une statue en béton et résine. La vierge des Trois-Epis, brisée en 1945 a été remplacée quelques années plus tard.
Le socle de la statue, haut de 17 m, situé à 730 m d'altitude sur un promontoire rocheux du plateau des Trois-Epis, est une tour carré en grès à deux niveaux avec coursière périphérique au 1er niveau. Une statue de la Vierge des Trois-Epis est située dans une niche au 1er niveau. Au sommet du 2ème niveau se dresse une statue du Sacré-Coeur étendant ses bras vers la plaine d'Alsace. Elle est haute de 8m."
Inventaire des Domaines : base Mistral.
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